Le Standard joue, ce soir à Vigo, son avenir européen. La mission est simple : l’équipe liégeoise devra, au minimum, signer un partage pour espérer poursuivre sa route en Europa League.
Le Standard sera-t-il présent, à la mi-février 2016, au stade des 16es de finale de l’Europa League ? La réponse pourrait tomber ce jeudi sur le coup de 21 heures au stade Balaidos, où le Celta Vigo et le Standard, qui comptent le même nombre de points (5), se disputeront plus que vraisemblablement la deuxième place du groupe G, tant on voit mal l’Ajax ne pas disposer, dans le même temps, du Panathinaikos à l’Amsterdam Arena. Les données sont claires : le vaincu de ce duel hispano-belge quittera la scène continentale, alors qu’un partage reporterait la décision au 8 décembre, jour où, dans le cadre de la 6e et dernière journée de cette mini-compétition, le Standard défiera l’Ajax à Sclessin alors que Vigo se déplacera à Athènes.
Déjà éjecté de la Coupe de Belgique, le Standard sait donc exactement ce qui lui reste à faire s’il ne veut pas, dès la fin du mois de novembre, ne plus avoir qu’un lièvre à courir, à savoir décrocher son ticket pour les playoffs 1, même si cela constitue son objectif prioritaire. Essentiel même pour un club qui, sur ce plan-là, abattra dans la foulée du rendezvous de Vigo, une carte importante, en accueillant Zulte Waregem avant de se déplacer une semaine plus tard à Charleroi. Avec, en poche, une qualification attendue depuis la saison 2011-2012, lorsque José Riga avait mené ses troupes jusqu’en huitièmes de finale (élimination face à Hanovre), puisque plus jamais, depuis, le Standard n’a réussi à franchir la phase de poules de l’Europa League ? Là est la question.
Le Celta reste sur une série de 4 victoires à domicile en Liga
À l’évidence, rien ne sera simple, ce soir, pour le Standard, parce que cela ne l’est jamais lorsqu’on se produit sur le sol espagnol, fut ce face à une équipe qui occupe le 9e rang de la Liga. Et qui, à domicile, n’a plus connu la défaite depuis le 10 septembre (0-4 face à l’Atlético) et reste sur une série de quatre victoires consécutives dans la compétition espagnole, dont une, très spectaculaire, signée face à Barcelone (4-3). Autant dire que depuis le partage, un brin flatteur pour la formation espagnole, qui avait sanctionné le premier affrontement à Sclessin, à la mi-septembre (1-1), tout a bien changé au Celta, qui occupait à l’époque la dernière place de la Liga, après trois journées. Ce soir, c’est une équipe parfaitement rodée et efficace, qui a inscrit deux buts lors de chacun de ses trois derniers matches d’Europa League, qui se dressera sur la route des Liégeois. Et qui changera son fusil d’épaule, son entraîneur, Eduardo Berizzo, entendant ne plus céder à la tentation de la rotation, qu’il avait prônée jusqu’ici sur la scène internationale pour privilégier un onze bien plus proche de son équipe-type et tenter d’assurer dès ce jeudi la qualification.
De ces considérations, Adrien Trebel et ses équipiers ne devront avoir cure, pas davantage que des statistiques qui renseignent que le Celta n’a jamais perdu en cinq rencontres disputées face à des représentants belges (le Standard et le FC Bruges) et qu’au long de son histoire européenne, le Standard ne l’a emporté qu’une seule fois en terres espagnoles, au Real Madrid (2-3) en… 1969. À charge pour Scholz et Laifis de resserrer les boulons derrière et muscler leur jeu pour permettre au Standard de ramener un point qui constituerait, au final, une bonne opération, parce que, inversion des rôles, c’est alors une équipe B de l’Ajax qui se déplacerait à Sclessin dans deux semaines. Pour, qui sait, célébrer une qualification plus importante sur le plan sportif que financier, puisqu’elle ne rapporterait que 800.000 euros en prime de qualification et de participation aux 16es de finale.-
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