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Depuis sa mise à l’écart, révélée en début de semaine et traduite par des séances individuelles que lui dispense Carlos Rodriguez, le préparateur physique du Standard, le cas Julien de Sart ne cesse de diviser en bord de Meuse. Entre les pro et les anti-de Sart, le débat fait rage chez les Rouches ! On fait le point.
Dans le clan des pro, on parle d’humiliation pour stigmatiser le comportement du technicien bruxellois à l’adresse d’un joueur formé au club et, personne ne pourra dire l’inverse, d’un garçon intelligent et bien éduqué. Dans le clan des anti, c’est l’attitude de Julien de Sart qui est pointée du doigt, coupable, c’est ce que pense Yannick Ferrera, de ne s’entraîner qu’à 60 % depuis qu’il a disparu des sélections.
Le point de non-retour a été atteint dimanche dernier, avant le coup d’envoi de Standard-La Gantoise, lorsque Ferrera a intimé l’ordre à Julien de Sart de quitter immédiatement le vestiaire, ajoutant qu’il n’avait rien à y faire puisqu’il n’était pas repris dans la sélection. Ce que l’intéressé, venu saluer ses équipiers, dont son ami Jonathan Legear, n’a évidemment pas apprécié, considérant ça comme une énième humiliation à son égard…
À Sclessin, le son de cloche est très différent. Si Julien de Sart a été prié de « dégager » du vestiaire liégeois, c’est, dit-on, parce qu’il avait refusé, quatre jours auparavant, sa sélection pour la demi-finale aller de Coupe de Belgique face à Genk, où il figurait sur la liste des dix-huit joueurs couchée par Yannick Ferrera. Avant, ajoute-t-on en bord de Meuse, de demander à faire l’impasse sur une sélection avec les Espoirs, afin d’éviter tout risque de blessure dans la perspective d’un transfert. En clair, que sa place n’était donc pas dans le vestiaire, qui plus est à un moment où Ferrera avait exigé de ses joueurs une concentration totale. Une version contestée par l’entourage du joueur, qui prétend qu’avant Genk, de Sart avait été questionné par Yann Danielou, l’adjoint de Ferrera, pour savoir s’il préférait être « sur le banc ou dans la tribune », et qu’il avait répondu de manière un peu désabusée que cela n’allait rien changer à la situation. Soit !
Cela étant, et c’est là l’essentiel, le transfert aujourd’hui tant espéré par Julien de Sart se dessine, tant il est clair qu’entre lui et le Standard, qui lui reproche de ne pas avoir suffisamment mouillé son maillot et s’être fait violence, le ressort est cassé.
Mieux, s’il continue à affirmer que « le Standard est le club de mon coeur », un divorce serait aujourd’hui la meilleure chose possible pour l’intéressé qui, s’il avait eu l’occasion de beaucoup se montrer sous les ordres de Guy Luzon et avec William Vainqueur à ses côtés (42,7 % du temps de jeu en championnat, à cheval sur la saison 2013-2014 et la saison 2014-2015), a connu par la suite bien moins de réussite.
> La suite de ce dossier avec notamment les clubs intéressés par le jeune médian du Standard, c’est dans nos éditions de ce vendredi 29 janvier.
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