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Interrogé par la RTBF , le directeur sportif du Standard Jean-François De Sart donne ses premières impressions sur le calendrier des play-offs 1 qui verra le Standard affronter Anderlecht lors de la première journée. » Pour nous c’est un match comme un autre, » s’exclame-t-il. Satisfait de jouer le premier et le dernier match à domicile, De Sart s’étonne par contre de voir le FC Bruges bénéficier des mêmes avantages.
Le chemin qui mène au titre s’annonce tortueux pour le Standard. C’est ce que l’on peut se dire en regardant le calendrier des play-offs 1 qui voit les Rouches affronter Anderlecht lors de la première journée au programme le 30 mars prochain à 18h.
Un premier choc qui ne semble pas déranger Jean-François De Sart comme il l’explique au micro de la RTBF. » Pour nous, Standard-Anderlecht, c’est un match comme un autre. C’est sans doute plus excitant pour la presse qu ‘un Standard-Lokeren mais ce n’est pas plus difficile. Peu importe l’ordre des matches et contre qui on joue. Le plus important, c’est que l’on joue à notre niveau pour montrer nos qualités. Nous savons tous très bien que l’objectif du Standard en début de saison était dans un premier temps de participer aux play-offs dans la meilleure position possible et nous l’avons fait. »
Le directeur sportif du Standard indique plutôt la récupération et la régularité comme facteurs principaux pour arriver au titre. « Le plus important ce sont les délais de récupération car le premier match rapporte autant de points que le dernier. Le match face à Anderlecht ne sera donc pas décisif. Nous ne nous focaliserons pas uniquement sur cette rencontre. Il y a dix matches à jouer et nous nous sommes préparés depuis de nombreux mois pour être performants tout au long de ces dix affrontements. »
De Sart évoque ensuite les points positifs et négatifs de ce calendrier. » Nous souhaitions jouer le premier match et le dernier match à domicile. Ce qui avait toujours été le cas pour le premier de la compétition. Jusqu’à ce lundi, il y avait une certaine incertitude par rapport à cela donc à ce niveau-là on peut être satisfait. » Outre le match d’ouverture à domicile face à Anderlecht, le Standard jouera également à Sclessin le 18 mai à 14h30 lors du dernier match face à Genk. Avantage dont bénéficiera également le FC Bruges ce que De Sart ne manquait pas de souligner.
« Les avantages accordés aux autres équipes peuvent paraître un peu surprenants. Je vois que le deuxième joue son premier et son dernier match à domicile. C’est nouveau… L’année dernière Zulte-Waregem avait dû jouer son dernier match à Anderlecht… »
Du côté d’Anderlecht et de son porte parole David Steegen, on semble d’accord avec Jean-François De Sart quant à l’importance à accorder à cette première rencontre. « Un Clasico contre le Standard est toujours beau, mais il y a de la pression pour tout le monde lors des POI. Nous jouerons dix finales de coupe » expliquait quelques instants après la présentation des calendriers.
« Tous les matchs doivent être joués et aucun ne sera facile. Les Play-Offs I, c’ est un championnat splendide et notre ambition est de terminer le plus haut possible.La course au titre sera passionnante jusqu’au bout. »
Steegen ne renonce cependant pas à tacler le Standard lorsqu’on lui demande son avis sur la question des avantages octroyés tant au Standard qu’à Bruges.
» La commission du calendrier a fait un boulot exceptionnel tenant compte des différents paramètres à prendre en compte. Nous nous adaptons donc aux lois et aux règles à la fédération à laquelle nous appartenons, la Pro League. » Derniers mots qui font clairement référence aux tensions entre le Standard et les dirigeants de la Pro League.
Le Club de Bruges ouvrira les débats dans les Play-Offs I le 28 mars à 20h30 en accueillant Lokeren. « Ce n’est pas un morceau facile, mais dans les POI il n’y a pas un seul match facile« , a indiqué lundi le porte-parole du FC Bruges, Klaus Van Isacker.
« Nous sommes contents de la tournure des événements mais également du calendrier des POI. Il va maintenant y avoir dix matchs serrés. Je ne vais pas faire de prédictions, nous prenons match après match. C’est ce que nous avons faits jusque là« , conclut Klaus Van Isacker.
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