de Sart: « En 2011, je vibrais en tribune… »

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Trois ans plus tard, Julien de Sart est passé du statut de spectateur à celui d’acteur des PO1

Dimanche dernier, du haut de ses 19 ans, Julien de Sart, qui était le plus jeune Rouche sur la pelouse, a disputé le tout premier match de playoffs 1 de sa jeune carrière.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le médian défensif a connu un parcours atypique cette saison. Après avoir intégré le noyau de Guy Luzon en début de saison et fait quelques apparitions sur la scène européenne, il est vite retombé dans l’anonymat étant même proche d’un départ lors du mercato estival. Aujourd’hui, il est un pion essentiel sur l’échiquier de l’Israélien.

Dimanche, Julien de Sart, le joueur pro, avait gardé son âme de supporter au moment de pénétrer sur la pelouse. « Les PO1, c’est quelque chose de magique. Avant le match, j’étais animé d’un sentiment inexplicable. J’ai eu des frissons dans tout le corps au moment de monter sur la pelouse. »

Supporter rouche de la première heure, Julien de Sart est passé du statut de spectateur à celui d’acteur. « J’étais en tribune lors des deux derniers titres du club. En 2011, j’étais également au stade pour assister à l’incroyable remontée en playoffs 1 . J’ai vibré cette année-là ! À cette époque, je rêvais d’être sur la pelouse. Aujourd’hui, trois ans plus tard, c’est moi qui suis sur le terrain. »

Dimanche, le médian défensif a retrouvé une atmosphère particulière à Sclessin. « Dès le début de la journée de dimanche, j’avais comme un pressentiment. Comme si ce Clasico était un match de fin de saison qui allait décider du titre. Je m’attendais à une ambiance hors du commun. Je n’ai pas été déçu avec le soutien de notre magnifique public que nous devons, une nouvelle fois, remercier ! »

Devenu titulaire indiscutable aux côtés de William Vainqueur, relayant ainsi Yoni Buyens (Rouche le plus utilisé la saison dernière) sur le banc, Julien de Sart avait eu du mal à sortir son épingle du jeu lors des deux derniers top matches des Rouches contre Anderlecht et au Club Bruges.

Dimanche dernier, le médian défensif a haussé son niveau de jeu pour ce qui peut désormais être un match référence pour lui. « Je ne pense pas qu’il s’agissait de mon meilleur match, mais ce n’était pas non plus le plus mauvais. J’ai essayé de me mettre au niveau de l’équipe et j’espère que le coach sera content de ma prestation. »

Alors qu’il avait tendance à s’éteindre dans le dernier quart d’heure, Julien de Sart a tenu bon jusqu’au bout. « C’était un match de grande intensité, il fallait faire pas mal de kilomètres. »

Dans l’axe, Julien de Sart a souvent été épaulé par Carcela et Mpoku qui n’hésitaient pas à rentrer dans le jeu pour créer le surnombre.

« C’était une variation tactique dans notre jeu. On ne va pas tout le temps jouer de la même façon. On a varié notre jeu, cela a plutôt bien fonctionné et on va encore le faire d’ici à la fin des playoffs . »

Source : dhnet.be

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