Pour le moment, il n’y a aucun match à huis clos effectif, mais les choses pourraient rapidement changer.

Condamné mardi, le Standard a jusqu’au mercredi 14 décembre pour introduire son appel. Si cette procédure ne fait pas le moindre doute dans l’esprit des dirigeants, il sera jugé au plus tôt le 23 décembre par la Commission des Litiges d’appel, comme l’a précisé Pierre Cornez, porte-parole de l’Union belge. Avant cette date, aucun match à Sclessin (Westerlo ce dimanche, Lokeren le 21 décembre) n’est menacé par huis clos. « L’appel du Standard est suspensif, il n’y a aucun match à huis clos effectif. Il le sera jusqu’à l’audience et la décision en appel. C’est à la Fédération à fixer l’audience de la Commission et c’est en principe le dernier recours suspensif. Vu l’irrégularité de la procédure, je ne pense pas que cela durera très longtemps », a commenté Pierre Locht, le directeur juridique du club liégeois.

Et si cet appel ne donne pas le verdict souhaité par le club ? « Le recours ultime est la CBAS. Le club utilisera tous les recours mais n’ose pas imaginer devoir aller jusque-là, c’est clair. Maintenant, face à de tels abus comme on peut les nommer, se pose aussi la question de la réparation possible du dommage subi par le club. »

Le premier match du Standard menacé par un huis clos est donc le choc face au FC Bruges, le 22 janvier.

En outre, le 13 décembre, la chambre extraordinaire de la commission des litiges prononcera sa sanction à l’encontre de Charleroi et du Standard, suite aux incidents qui ont provoqué l’arrêt du choc wallon.

Si un des clubs n’accepte pas la décision de la chambre extraordinaire de la commission des litiges, il pourra faire appel devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS).

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