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Le mot de « Gerouche » : MISSION IMPOSSIBLE

Chers supporters,

En ce premier dimanche de décembre, placé sous le signe de froide grisaille hivernale, bon nombre d’entre nous avaient préféré restés bien au chaud, peut être devant notre petit écran, plutôt que d’aller se les geler au stade. Celui-ci était de ce fait plein par moitié, malgré l’enjeu.

Peut-être l’affiche n’était en fin de compte pas  plus alléchante que ça, bien qu’opposant notre club au Great Old, de retour cette saison dans l’élite, dont il est en réalité de moins en moins question.

Les raisons de trouver de la motivation au vu du contexte ne manquaient pourtant pas, avec les retours dans leur « jardin » du grand Jelle, de Boloni, de Bolat, voir de ….. Lucien Donofrio, sans parler des trois points mis en jeu susceptibles de nous conforter davantage dans un top 6 qui nous échappe depuis trop longtemps.

Mais il est vrai que le football proposé par l’entraineur adverse ne nous poussait pas à envisager une partie de haut vol, tant le marquage à la culotte fait partie intégrante de l’approche du coatch roumain.

Nous aurions toutefois dû sortir vainqueur de ce piège Anversois, mais il était écrit que c’était au final mission impossible.

Comment peut-on en effet espérer gagner une telle rencontre quand on sait que notre capacité  à pourfendre les défenses adverses laisse à désirer depuis de  longs mois ? Comment, plus encore, faire preuve d’efficacité quand nos seuls atouts offensifs sont absents, à l’image de Pol José Mpoku, handicap doublé très vite par la sortie de junior Edmilson, laissant l’animation offensive au seul Carlinhos, toujours aussi effacé et ne jouant que par à coup, secondé par les trop jeunes Luchkevitch et Badibanga en manque qui plus est de temps de jeu. Comment, encore et toujours, se montrer conquérant quand les seules possibilités en réserve pour déflorer le marquoir se comptent sur les doigts d’une seule main, et encore,  et ne montent qu’à quelques minutes du coup de sifflet final.

Si on ajoute à ce tableau déjà bien noir, la maladresse, voir la peur,  pour tirer les pénalties, pourtant généreusement offerts, il ne faut pas s’étonner de ne pas ramener les  trois points d’une telle confrontation !

Je m’en voudrais aussi d’oublier le jeu dur et trop physique proposé par l’équipe d’en face, plusieurs de nos joueurs s’étant plus souvent qu’à leur tour retrouvé au gazon, en proie à d’évidentes contusions trop rarement sanctionnées.

Ce scénario contraire était donc prévisible et nous fit vite oublier l’euphorie toute récente de notre qualification en terre ennemie, du côté de la Capitale.

Pourtant, il s’en est fallu de bien peu que notre équipe s’en sorte et conforte sa toute aussi récente présence dans le top6.

De notre côté, le pénalty généreusement accordé à l’Antwerp aurait pu ou dû être sauvé pour la seconde fois consécutive par notre gardien Mexicain, mais le sort en décida autrement. A l’inverse, celui qui nous fut octroyé tel un cadeau de dernière minute aurait dû finir au fond, encore fallait t’il bien le tirer. Ceci sans oublier le but annulé de Sa, à peine signalé hors-jeu.

Je le dis et ne le répèterai jamais assez, quand donc la FIFA va-t-elle se décider à privilégier l’offensive et ne considérer comme hors-jeu que les joueurs ayant laissé un véritable espace vide entre eux et le dernier défenseur, plutôt que de signaler en défaut le moindre attaquant en décalage de quelques centimètres sur l’ombre de son opposant ? Ridicule et contraire à l’éthique, au spectacle, faisant par contre la part belle aux équipes défensives à outrance !

Si cela ne tenait qu’à moi, j’appliquerais même cette règle du hors-jeu qu’à la seule zone du rectangle, ce qui obligerait les équipes à étaler davantage leur effectif sur toute la longueur du terrain.

En attendant, ces points perdus constituent donc un nouveau et authentique échec, quoiqu’en dise Mr Sa Pinto.

J’en viens à espérer limiter la casse jusqu’à la trêve hivernale, en restant proche ou dans le top 6, avant d’acquérir un ou deux vrais renforts censés épauler ou mieux encore, faire oublier les acteurs présents derrière Orlando Sa, notre trio offensif manquant singulièrement de percussion. J’ai pourtant fortement apprécié l’apport du jeune Beni Badibanga, la belle surprise de la journée, capable d’adresser non seulement de très bons ballons vers notre seul véritable attaquant dans une défense très serrée, et faisant qui plus est preuve d’une bien belle clairvoyance, là où d’autres s’obstinent à passer balle au pied dans l’espoir de provoquer un pénalty ou se casser les dents sur l’organisation adverse.  La plupart des dangers vinrent d’ailleurs de ses pieds, et ce constat ne relevait certainement pas du hasard. De l’autre côté, Luchkevitch aussi n’épargna pas ses efforts, mais son apport m’est apparu moins efficace et prépondérant que le précèdent cité. Donc, à bien y réfléchir, seule la place occupée actuellement par Carlinhos me parait la plus en danger, avec l’arrivée d’un très bon numéro 10, si je ne m’abuse (excusez pour mon éventuelle confusion, les numéros attribués n’étant pas ma tasse de thé). Dans notre championnat, je n’en vois pas 36, le Japonais Morioka semblant être à mes yeux un maître choix, mais bon …… On connait le contexte !

D’ici là, je le répète, va falloir s’accrocher pour ne pas se laisser distancer, même si le retour de Polo devrait nous faire le plus grand bien. La Direction, j’imagine, est bien consciente de nos manquements, mais a-t-elle réellement les moyens de ses ambitions ?

Enfin, je terminerai en faisant allusion à la poisse qui semble  coller à le pauvre Renaud Emond comme la teigne. Déjà qu’il n’est jamais facile de se mettre en évidence en de si courts temps de jeu, mais, quand il y arrive, les montants du but se chargent de le priver de ce qui lui reviendrait de droit. Désolant pour le garçon, pourtant courageux à souhait.

Votre serviteur,   Gérouche

 

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