Le mot de « Gerouche » : QUELLE EQUIPE POUR LE RETOUR ?

• in Standard-Rouche.be

Chers supporters,

Après un week-end qui confirme la nouvelle tendance actuelle, et donc le retour inespéré et au premier plan de nos couleurs, surtout après cette nouvelle démonstration, du moins en 1ére mi-temps  face il est vrai à un adversaire étonnamment amorphe et en manque cruel de qualités, nous voici replongé tout droit sur la route qui mène à la finale de la coupe de Belgique.

Cette coupe est  en passe finalement de devenir NOTRE trophée par excellence, plus encore que le championnat.

Ce contraste de performance n’a du reste pas tellement de quoi me surprendre, quand on connait le passé du Standard, qui repose plus sur des qualifications de haut vol, face à des adversaires mieux côtés et lors de rencontres en aller-retour, que ce soit dans notre compétition ou en ligue Européenne, plus que sur des compétitions de longue haleine, ce genre d’effort ne semblant pas être l’apanage du club.

IL est vrai que l’engouement d’une qualification génère plus de motivation, surtout quand il s’agissait d’une compétition Européenne, et qu’il est bien regrettable que cette ancienne formule ai disparu depuis longtemps au profit de systèmes de poules qui ne nous ont bien moins réussis au demeurant, notre équipe retombant dans ses travers dus à un manque de constance !

Quoiqu’il en soit, et comme écrit précédemment, il faudra nous méfier d’une bête blessée, même si les Brugeois qui apparaissaient intouchables semblent désormais douter, nos voisins zébrés nous ayant montré, eux aussi, la marche à suivre en terre ennemie ce dimanche, ramenant un point précieux et mérité dans une antre assimilée le plus souvent à un champ de bataille.

Je ne m’éterniserai donc pas cette fois sur notre propre prestation du week-end, suffisamment éloquente, même si les deux magnifiques buts annulés pour hors-jeu de Sa me maintiennent à penser qu’on devrait revoir cette fichue règle, appliquée le plus souvent sur une question de centimètres et jamais au profit de l’attaquant, mais sur la façon où chacun d’entre nous aimerait voir évoluer notre onze, jeudi soir.

De mon point de vue, donc, j’alignerais cette formation, pour diverses raisons, les principales étant la possession de l’entrejeu et l’exploitation rapide des possibilités de contre qui ne devraient pas manquer. Voici donc :

Devant :                                   Sa OU  Emond

Entrejeu :                 Fay   Cimirot             Marin   Edmilson

Agbo

Défense :               Poccognoli   Laifis    Luyindama    Cavanda

But :                                                    Gillet

Cette composition, j’en suis sûr, va en surprendre plus d’un, du moins au vu de l’absence de Polo Mpoku.

La raison de ce choix est très simple : j’estime qu’en Venise du Nord, nous aurons plus besoin de vitesse que de technique pour mener à bien nos reconversions offensives, et que notre cher Polo a plus tendance à dribler et à conserver parfois inutilement le ballon qu’un Fay, d’où cette option, qui, j’en suis convaincu, ne sera bien évidemment pas retenue par Sa Pinto !

Et comme je privilégierais aux backs Pocco et Cavanda, plus sûr défensivement me semble t’il, je fais ainsi monter Fay un cran plus haut pour apporter sa vitesse sur l’aile gauche, en combinaison avec Cimirot, Marin se chargeant d’en faire de même sur le côté droit avec Junior.

Une autre option pour moi aurait aussi été de mettre Marin à la place de Cimirot et d’intercaller Emond au centre, mais je préfère honnêtement la première.

Je m’en voudrais tout de même, avant de conclure cet article, de ne pas faire allusion aux mauves, venus chercher chez nous un point immérité des œuvres de leur maitre à jouer aussitôt parti ailleurs, à savoir Sofiane Hanni. Quel dommage que son départ n’ai pas été entériné avant le classico !

Sans lui, JAMAIS Anderlecht, comme on a pu le voir ce week-end, n’aurait ramené un point de Sclessin. La démonstration est ainsi faite que même en transférant tout ce qui se fait de mieux sur le marché et en ne laissant que les miettes à la concurrence, que ce soit l’entraineur phare en passant par les meilleurs joueurs de notre compétition, comme Morioka que tous aurions aimé voir venir chez nous, l’argent ne suffit pas toujours ! Elle était bien triste à voir, hier soir, la prestation des cadors de notre championnat, face à la lanterne rouge de la compétition, les seuls Morioka précisément ainsi que le nouvel attaquant dont j’ai oublié le nom étant parvenus à s’illustrer, évitant aux mauves une véritable humiliation sur leur pelouse.

Votre serviteur,   Gérouche