Le président de Troyes, Daniel Masoni, a tourné la page après les départs de Thuram et de N’Sakala

C’est ce qui s’appelle un paradoxe : le joueur qui manque le plus à Troyes est celui qui joue le moins en Belgique.

Dans l’Aube, le départ de Fabrice N’Sakala s’inscrivait dans la logique des choses. « C’’était l’enfant du club. On sentait chez lui une volonté de partir depuis plusieurs mois », confirme Anthony Lacaille qui suit l’Estac pour l’Est Éclair.

Le gaucher a en tout cas permis à son club formateur de renflouer quelque peu ses comptes plombés par la relégation. « Mais, financièrement, on ne s’y retrouve jamais quand on forme des joueurs », nuance le président troyen, Daniel Masoni. « On verra à l’avenir avec les éventuelles primes. »

Comptablement , Yohann Thuram a rapporté plus, mais le vide qu’il a laissé est nettement plus prononcé.

« Est-ce qu’il nous manque ? Oui et non. Disons qu’il y a eu une période d’adaptation du nouveau gardien qu’on aurait pu s’éviter. Les joueurs partent, il faut tourner la page », explique Masoni.

Lacaille est plus catégorique : « Thuram est un vrai leader sur le terrain et dans le vestiaire. Il manque beaucoup car son remplaçant n’est pas forcément décisif. Son charisme rassurait. L’entraîneur a mis du temps à digérer son départ car ils étaient très proches. Il ne voulait pas en entendre parler pendant 15 jours, mais le club est passé à autre chose. »

Il garde toutefois un œil sur ses anciens protégés. « Disons que l’un est plus facile à suivre que l’autre, je suis content pour Fabrice car il joue », sourit Masoni. « Mais Yohann, on l’avait prévenu, il n’a pas voulu nous écouter, cela me rend un peu amer. »

Source : dhnet.be

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