Dana Luzon: "J’ai craqué pour son sourire et son authenticité"

Dana Luzon: « J’ai craqué pour son sourire et son authenticité »

28 septembre 2013 |

Auteur: webmaster

L’épouse de Guy Luzon dévoile la face cachée de l’entraîneur du Standard.

Jeudi 16h à Liège, le long de la Meuse. Dana Luzon prend la pose pour notre photographe. Après chaque série de clichés, l’épouse de Guy Luzon veut vérifier si les photos lui conviennent. Mais les « non, pas celle-là » s’enchaînent. « Désolée, ce n’est pas votre faute, mais le ciel est gris et la lumière n’est pas bonne. Si ce n’est pas parfait, je ne veux pas de photo », s’excuse-t-elle.

Dana, on comprend mieux pourquoi Guy Luzon veut être le meilleur. Il doit l’être pour vous plaire…

« Je veux le meilleur, en tout, mais ce n’est pas ma faute s’il veut être le meilleur. Je ne le connaissais pas quand il était joueur. Mais déjà à ce moment-là, il voulait être le meilleur. Comme il s’est rendu compte que ce ne serait pas le cas, il a décidé d’arrêter car il ne voulait pas être un joueur moyen. Il s’est dit qu’il allait tenter sa chance comme entraîneur. Un bon choix : il est meilleur coach que joueur. Je l’ai vu jouer avec des amis en Israël. Il est trop lent. Il n’a pas la vitesse nécessaire dans le foot moderne. »

Vous vous y connaissez en foot ?

« Après dix ans de mariage avec Guy, qui vit le foot du matin au soir, je m’y connais un peu quand même. Mais avec une vision différente de celle des supporters. Je vis cela de l’intérieur. »

Comment avez-vous rencontré Guy ?

« J’étais encore étudiante à l’époque. Mon père était team manager au Maccabi Petah Tikva et je travaillais au club en tant qu’hôtesse, pour accueillir les supporters les jours de match. Guy était entraîneur du club, mais je ne le savais pas car je ne m’intéressais pas du tout au foot. Un jour, il m’a vue et il s’est renseigné sur moi. Il a appris que j’étais la fille du team manager et a demandé mon numéro de téléphone à mon père. J’ai été surprise quand il m’a appelée. Ma première réaction ? Pourquoi mon père a-t-il donné mon numéro à quelqu’un que je ne connais pas ? Aujourd’hui, je me dis qu’il a bien fait. Guy savait ce qu’il voulait et a fini par obtenir un rendez-vous. Après moins d’un an, il m’a demandée en mariage et j’ai dit oui car je savais que c’était lui l’homme de ma vie. »

Qu’est-ce qui vous a séduit chez lui ?

« La première chose que je me suis dite, c’est : ‘Il a le plus beau sourire au monde !’ Ensuite, je me suis vite rendu compte que je n’avais jamais rencontré un homme meilleur. Il a un cœur pur. Il est honnête, il n’essaie pas de se faire passer pour quelqu’un d’autre, il est différent des autres… »

Son honnêteté donne parfois l’impression qu’il est arrogant.

« On n’est pas arrogant quand on dit qu’on veut être le meilleur, qu’on veut gagner tous les matches. Je trouve plutôt que c’est courageux. Car quand quelqu’un dit cela, il est scruté et attendu au tournant. Celui qui ne se fixe pas d’objectif n’a pas de compte à rendre, tout est bon. »

Au Standard, il vit avec une grosse pression sur les épaules.

« La pression fait craquer certaines personnes mais pour d’autres elle les rend plus forts. Guy aime la pression. C’est un compétiteur. Quoi qu’il fasse, il déteste perdre. Au foot, à la Playstation, aux cartes…, il veut toujours gagner. »

C’est le cas actuellement : 15 victoires en 16 matches !

« Je savais que cela se passerait bien. En football, il est fantastique. C’est ce qu’il aime le plus. Et quand tu fais ce que tu aimes, tu le fais bien. Guy s’est énormément investi pour étoffer sa connaissance du foot. Il a voyagé aux quatre coins de l’Europe pour voir différentes approches du football et élaborer la sienne. Il a aussi des livres sur le foot mais c’est un homme de terrain. »

Sur le bord du terrain, il vit le match à fond.

« À la maison, il est calme. Mais sur le terrain, c’est un autre homme. Il n’est pas le seul que le foot transforme. Parfois, vous connaissez quelqu’un qui a une fonction importante, qui est calme… et puis vous le croisez parmi les supporters en train de crier, de chanter, etc. Le foot fait tout ressortir. Toute l’énergie que Guy canalise à la maison ressort sur le terrain. S’il n’avait pas le foot, on aurait un problème… » (rires)

Source : dhnet.be

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