Chaque saison, les PO1 sont l’objectif d’une bonne moitié du championnat et plusieurs équipes se retrouvent au pied du fameux top 6. Et si la lutte est encore serrée cette saison, il n’est plus l’heure de perdre des points …
Ceux qui ont fait la différence
On peut oser le dire désormais : trois places sont d’ores et déjà réservées en PO1 par les équipes occupant actuellement le podium, Bruges, Charleroi et Anderlecht. Charleroi a ainsi déjà rempli un de ses objectifs pour la saison, ce qui lui permet de voir plus loin, et il faudrait une catastrophe pour qu’Anderlecht, qui a dix points d’avance sur le septième, n’en soit pas. Ca paraît évidemment évident à dire, mais que trois clubs soient déjà (virtuellement) assurés de PO1 implique … que six clubs se battent pour les trois spots restants.
Ceux qui sont dans la bonne dynamique
Avec vingt deux points pris sur vingt-sept, La Gantoise semble clairement bien engagé pour faire office de quatrième larron derrière le trio de tête. Les Buffalos sont régénérés depuis l’arrivée d’Yves Vanderhaeghe et pour peu qu’ils restent dans le top 6 après leur mois de décembre compliqué, il sera difficile de les en déloger.
L’Antwerp a quant à lui parfois paru sur le point de craquer mais semble au final indélogeable du top 6 et ce depuis le début de saison. Mais l’organisation anversoise a toujours détrompé ses détracteurs et si on devait mettre une pièce sur une « surprise » (sur papier), ce serait bien sur celle-là. Le mélange d’expérience, de joueurs montant en puissance et de public en feu pourrait bien être le bon et une participation à la phase finale du championnat dès la montée serait particulièrement bénéfique pour le projet de Lucien D’Onofrio…
Ceux qui vont lutter
Le Standard a bien évidemment les armes pour aller chercher les playoffs mais contrairement aux autres équipes (qu’il s’agisse de l’Antwerp, de Waasland-Beveren ou de Saint-Trond) en lutte pour le dernier ticket des PO1, il a – comme Genk – une quasi obligation de qualification. Un échec serait catastrophique pour l’image du club et pour son projet.
Cette pression, à laquelle s’ajoute celle du public, est palpable et pèse sur Sa Pinto comme sur la direction ; c’est peut-être ce qui posera le plus de soucis aux Rouches, huitièmes à trois points du top 6. Il ne suffit que d’un bon enchaînement pour se remettre dans le droit chemin, mais une mauvaise série et les carottes seront probablement cuites…
Même constat pour Genk … en pire. Si les Limbourgeois ont peut-être un programme plus léger que d’autres candidats au top 6 (malgré un déplacement à Charleroi ce week-end), le licenciement d’Albert Stuivenberg laisse augurer d’une période de flottement et laisse surtout dans l’expectative. Le talent est là, mais voilà presque un an que ce discours est tenu … sans résultats en championnat. Placé à cinq points du top 6, Genk risque fort de ne pas en être.
Les inconnues
Qu’attendre de Saint-Trond et Waasland-Beveren ? Les Trudonnaires semblent voir leur étonnante forme du début de saison s’éroder progressivement et on se dit qu’un jour ou l’autre, le bel ensemble construit par Jonas De Roeck finira bien par craquer. Des équipes actuellement dans le top 6, le STVV est clairement la plus susceptible de sauter sous la pression des poursuivants.
Quant à Waasland, qu’on sait capable de produire un des plus beaux jeux de Belgique, tout sera peut-être décidé au mercato hivernal : si Philippe Clément venait à quitter le navire en direction de Genk et si Ryoto Morioka quittait bel et bien le Freethiel pour Saint-Trond, la belle histoire pourrait se terminer…
Read more: https://www.walfoot.be/fra/news/lis/2017-12-12/la-course-aux-po1-est-serree-mais-pourrait-rapidement-etre-scellee#ixzz5132LubA5
Commentaires
Commentaires