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La coopérative Socios Standard, qui souhaite entrer dans le capital de la SA Standard, a remis une lettre d’intention à Bruno Venanzi, président du Standard de Liège, a-t-elle annoncé samedi à l’issue de son assemblée générale annuelle.
La coopérative a remis un dossier, en vue de son entrée dans le capital du club, demandant quelles seraient la durée et la hauteur de l’ouverture du capital. Elle explique aussi qu’elle souhaite bénéficier d’une golden share, une possibilité de blocage sur certains points sensibles (nom, couleurs, blason, implantation du club). Elle demande au club de définir sa philosophie en matière de formation et de lutte contre le racisme ainsi qu’un certain nombre de sièges garantis au conseil d’administration et une priorité en cas de revente.
« Bruno Venanzi étudie ce dossier qui fera sans doute l’objet d’une négociation mais il nous a autorisés à tenir notre AG au stade, ce qui signifie qu’il continue à voir le projet d’un bon oeil« , dit Pierre Eyben, qui estime qu’il faudra encore au moins un an au président du Standard pour prendre sa décision. « Il avait demandé trois à cinq ans. Nous aimerions savoir à quoi nous en tenir après deux ans car nous ne voulons pas bloquer le capital réuni trop longtemps. »
Si Bruno Venanzi marque son accord, il faudra définir la valeur de la SA Standard. Socios Standard lancera alors une nouvelle collecte de fonds qui, elle l’espère, lui rapportera entre un et trois millions d’euros, ce qui lui permettrait de détenir entre 10 et 15 % des actions.
Le projet « socios » avait vu le jour en 2011, au moment où Margarita Louis-Dreyfus souhaitait revendre le club de Sclessin. L’objectif était de contrer l’offre de Value 8 et les promesses de dons atteignaient un peu moins de 3 millions d’euros. Trois semaines plus tard, Roland Duchâtelet achetait toutefois le club.
Au printemps 2013, au plus fort de la contestation des supporters à l’encontre de la politique du nouveau venu, Socios Standard s’était constitué en SCRLFS (société coopérative à finalité sociale) avec un capital de 50.000 euros, mais Duchâtelet refusait d’ouvrir le capital à des supporters.
Le 25 juin 2015, il y a un an jour pour jour, Bruno Venanzi rachetait le Standard et affirmait qu’il était favorable à un projet socios. Depuis, la coopérative a rencontré à deux reprises le président du Standard, qui lui a demandé de produire une lettre d’intention expliquant comment elle voyait son entrée dans le capital.
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