Sébastien Pocognoli et Anthony Knockaert analysent les soucis du Standard.
L’Académie n’a qu’à bien se tenir. Le centre d’entraînement de Brighton&Hove Albion est encore un cran au-dessus du célèbre complexe liégeois.
Aujourd’hui, ce sont les joueurs qui font la visite. Sébastien Pocognoli vient nous chercher à l’accueil et nous amène jusque dans les bureaux. Le latéral gauche sort à peine de la douche. « Désolé mais Anthony va faire un aller-retour en France et il est pressé. »
On se met donc vite à table derrière une paroi bleue. L’interview est pourtant davantage teintée de rouge. L’avenir de Sébastien Pocognoli pourrait également être de cette couleur.
« Mon avenir s’éclaircira sous peu », promet-il. « West Bromwich va me laisser tranquille et je pourrai signer ailleurs sans que mon nouveau club doive payer WBA. Je vais avoir 30 ans, le sportif reste prioritaire mais d’autres aspects sont importants. »
Comme revenir au Standard, près de chez vous…
Sébastien Pocognoli : « On parle de moi car je suis en fin de contrat et qu’ils ont besoin de figures. »
Anthony Knockaert : « Allez viens, on y retourne à deux (il éclate de rire). »
SP : « Je n’ai pas le moindre contact avec eux. Quand je jouais régulièrement avec West Brom , on ne parlait pas de ce genre d’option. J’ai connu une période plus délicate; cela revient sur le tapis. Mon passé là-bas et le fait que la direction cherche quelqu’un qui va s’ancrer dans un projet font le reste. »
Vous seriez le type de leader dont le vestiaire a besoin ?
SP : « Si j’arrive au Standard, je serai l’un des leaders même si je ne suis pas celui qui crie. Je préfère montrer l’exemple. Par contre, je serai, pour sûr, un moyen d’identification. »
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