Le Standard avait enfin battu l’équipe de Bölöni le mois dernier lors de la première journée des Play-Offs 1. Mais cette rencontre s’était jouée à Sclessin. L’ambiance sera toute autre au Bosuil ce vendredi soir.
En Play-Offs, chaque journée est importante, mais celle-ci l’est particulièrement pour l’Antwerp et le Standard. Les deux clubs sont en lutte pour la troisième place, la défaite sera à éviter. Les Rouches vont à nouveau faire face à un défi physique, mais répondre par le physique n’est pas forcément la meilleure solution.
« Si on veut rentrer dans le combat, nous sommes moins forts qu’eux », sait Preud’homme. « On doit jouer notre jeu, tout en étant capable de répondre à leur tempérament. Puis le physique fait partie du foot, on doit être prêts dans les duels, et évoluer en restant fidèles à nos principes. Qu’ils fonctionnent ou pas. »
Moins forts que l’Antwerp si on rentre dans le combat
« Mais parfois, ça ne tient qu’à l’efficacité. J’ai analysé le match contre Genk, et nous avons su avoir plus de possession qu’eux. La différence est que nous n’avons pas su concrétiser nos occasions. Si on ouvre le score, on vit peut-être un autre match. »
Et si Ochoa ne parvient plus à signer de clean-sheet (ça aurait pu tomber lors du dernier Clasico), le Standard ne va pas devenir plus défensif pour régler ce problème. « J’aimerais ne plus encaisser, mais dans l’ensemble les résultats sont positifs, ce qui signifie qu’on marque plus que nos adversaires. Si vous voulez que le Standard n’encaisse plus, je peux construire cette équipe, mais vous allez peut-être vous emmerder », répond MPH. Le 4-3-3 avec Bokadi utilisé le mois dernier n’avait d’ailleurs pas empêché l’Antwerp de prendre les devants.
Avec ou sans Emond dans le onze?
Michel Preud’homme va-t-il réaligner un quatuor offensif sans Emond, un quatuor offensif avec Emond ou tout de même renforcer son milieu de terrain avec la présence de Merveille Bokadi? Les options sont présentes, mais le réel état de forme du Gaumais pourrait avoir son influence. Alors que Sa et Oularé sont indisponibles, le seul n°9 présent n’est pas non plus au top, il était d’ailleurs forfait la semaine dernière.
« Il s’est entraîné les derniers jours, plus calmement au départ, mais ça à l’air d’aller », nous explique le coach. Ne pas être à 100% en allant affronter la robuste paire centrale Arslanagic – Van Damme, ce n’est pas l’idéal. Surtout que Renaud Emond vit souvent des rencontres compliquées face au bloc bas disposé par Bölöni.
Il y a à boire et à manger dans les deux choix
« Mais Renaud est tout de même un joueur de gabarit, et c’est important, notamment sur phases arrêtées, face à l’armada anversoise », répond Preud’homme. « Ce qui nous a manqué à certains moments contre Genk, c’est du poids devant. Si on est tous dans le ballon au lieu d’aller dans la profondeur, ça ferme des espaces. Contrairement au match face à Anderlecht, où on était un rouleau-compresseur. Il y a donc à boire et à manger dans les deux choix. »