Le Standard a remporté cinq de ses dix titres sous les ordres d’un coach français.
Le Standard peut-être dirigé par un coach français ? Il y a quarante et un an que cela n’est plus arrivé, soit depuis Lucien Leduc (en duo avec Maurice Lempereur) au cours de la saison 1975-1976. À l’époque, Leduc était arrivé en décembre et avait terminé huitième avec 39 points en 36 matchs. Mais le coach français qui a marqué les supporters tout comme l’histoire du club, c’est René Hauss. Décédé en décembre 2010 à l’âge de 82 ans, il avait donné le coup d’envoi d’un match lors de la saison 2008-2009 recevant une standing ovation de la part du public de Sclessin.
C’est que les puristes et les plus anciens n’ont pas oublié l’exploit, encore inégalé, du natif de Strasbourg (plus de 500 matchs avec le club alsacien) qui remportait trois titres en 1969, 1970 et 1971. Celui qu’on appelait Le Chef a rapidement imposé sa griffe à Sclessin.
Sous ses ordres, le Standard parvenait à se hisser à deux reprises en quarts de finale de la défunte Coupe des clubs champions (éliminé par Leeds en 1970 et par l’Inter en 1972). Lors de sa quatrième année, Hauss amenait le Standard sur la troisième marche du podium. Il fut remercié en avril 1973 et remplacé par Vlatko Markovic.
Avant le génial tacticien alsacien, d’autres Français ont pris les rênes de l’équipe liégeoise. Les plus anciens se souviendront de Gusti Jordan (un Autrichien naturalisé) qui officiait de 1963 novembre 1964 (remplacé par Michel Pavic). Auparavant, il y eut également Jean Prouff qui terminait deuxième lors de sa première saison en 1961-1962 avant d’être sacré champion la saison suivante.
Enfin, le Français présentant le record de longévité à Sclessin se nomme André Riou. Ce dernier prenait ses fonctions en 1953 (treizième la première saison) et quittait le club en 1958 sur un titre de champion.
Commentaires
Commentaires