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Pour Ibrahima Cisse, « le Standard ne mise pas du tout sur les jeunes ».
« Je pense être meilleur que tous les médians du Standard qui jouent à ma place. J’attendais plus de considération de la part du club pour un jeune produit du club. Le président m’a clairement dit que je n’aurais pas de temps de jeu. C’est dommage car j’aurais aimé rester. »
Après le match aller, à Sclessin, perdu 2-0 par Malines, Ibrahima Cisse s’était un peu lâché sur le Standard, son club formateur. Le discours n’a pas vraiment changé quatre mois plus tard.
« Jouer pour le Standard reste dans un coin de ma tête, mais avec la direction actuelle, je ne voudrais pas y retourner », dit le médian défensif de 21 ans. « Pour Roland Duchâtelet, les joueurs sont des pions. »
Pour étayer ses propos, Ibrahima Cisse évoque trois situations qui l’ont directement concerné.
« Durant l’été 2013, je devais partir. Je voulais jouer et Zulte Waregem me voulait. J’avais un accord, mais le Standard m’a dit que le coach (NdlR : Guy Luzon) avait besoin de moi. J’ai joué, mais quand la rotation a pris fin, j’ai été mis de côté. Je me pose la question : m’a-t-on donné du temps de jeu juste pour me convaincre de rester ? »
Ensuite, il y a eu un paramètre extrasportif qui est venu empirer la situation d’Ibrahima Cisse.
« Le Standard m’a demandé plusieurs fois de changer d’agent. Mais je suis avec lui depuis deux ans et c’est grâce à lui que j’ai eu ce que je voulais au Standard. À la fin, c’était lui ou le Standard. Cela n’a pas été facile, mais j’ai décidé de rester fidèle à mon agent. »
Ibrahima Cisse a alors pris la direction de Malines pour une bouchée de pain (moins de 300.000€ et un pourcentage à la revente) après un départ avorté en janvier 2014.
« Vu que je ne jouais plus, je voulais partir. Roland Duchâtelet était d’accord à condition que j’aille à Charlton. Qu’il ne veuille plus d’un joueur, c’est son droit. Mais qu’il le laisse au moins choisir son nouveau club plutôt que de lui imposer un club ami. Comme d’autres, j’ai payé le fait d’avoir refusé le club qu’il voulait m’imposer. »
Quand il dit « d’autres », Ibrahima Cisse fait surtout allusion aux jeunes. Anil Koç et Corentin Fiore, par exemple, sont passés par là aussi. Et la traversée du désert n’est pas finie pour le premier nommé.
« Le Standard ne mise pas du tout sur ses jeunes. Les dirigeants ne leur font pas vraiment confiance. Ils ont promu sept jeunes dans le noyau A début décembre, mais où sont-ils aujourd’hui ? Ils ne jouent pas. Pourtant, le cas de Julien De Sart a montré qu’il fallait parfois oser lancer les jeunes… »
« J’espère que le Standard sera en PO1 mais on ne leur fera pas de cadeau »
« J’espère qu’ils seront en PO1 « , dit-il. « Mais sur le terrain, pas de sentiment. Je ne calculerai pas. On veut gagner les matches qui restent et, à domicile, on a montré qu’on était chaque fois présent contre les grands. »
En effet : victoire 3-1 contre Bruges et Genk, partages 1-1 contre Anderlecht et 0-0 contre Gand. Mais au final, Malines est d’ores et déjà écarté du Top 6.
« Si on avait été plus efficaces offensivement, on aurait été en course pour les PO1 . Mais bon, on jouera les PO2 , avec l’ambition de les gagner. On en est capables. »
Et sur le plan personnel, quels sont les objectifs de Cisse ? « Continuer à prendre du temps de jeu pour progresser à Malines encore quelques années. J’ai bien grandi cette saison grâce à un coach qui me fait confiance et qui me laisse faire mes choix sur le terrain. J’ai aussi pu bénéficier des conseils d’Olivier Renard. »
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