Au Standard, il figure au rang des légendes. Pour Christian Piot, le Standard, c’est plus qu’un club. Alors quand celui-ci ne tourne pas, le Soulier d’Or 1972 le fait savoir : il a mal.
Interrogé par Sudpresse, Christian Piot a donné son avis sur le début de saison des Rouches. Il n’y va pas par quatre chemins.
« Mon cœur est blessé », débute-t-il, « je ne peux vous le cacher. Je vais régulièrement au stade car le Standard restera toujours ma formation fétiche mais je ne m’amuse plus sportivement. »
Et d’en remettre une couche : « Pire, je suis attristé par ce que je vois sur la pelouse… Après la débâcle contre Zulte, je suis resté sans voix car je ne reconnaissais plus mon club, ses valeurs mais également ses principes de base. Le mal est profond et je ne vois pas de réaction de la part des joueurs. Où se trouve leur fierté ? »
C’est bien simple, il ne reconnait plus son club. « Désormais, le moindre coup du sort plonge l’équipe dans une apathie indigne du blason. Dès que l’adversaire mène au score, je ne vois pas le sentiment de révolte que tout le monde attend. »
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