C’est donc officiel, le Standard se résigne, sur le plan sportif, à la perte des trois points. L’affaire n’est pas close pour lui puisqu’il souhaite « des changements majeurs soient apportés d’une part dans la réglementation sur la gestion des incidents lors des matches et d’autre part sur la manière dont les litiges impliquant des clubs professionnels sont traités ».
Bonne chance et beaucoup de plaisir à vouloir, à la fois, retrouver une place dans les instances décisionnelles et, en même temps, remettre en cause leurs règlements.
J’ai relu les 34 pages de la motivation de la décision de la CBAS, prononcée le 20 février dernier.
J’avais fait part, dans un texte précédent, de mes questions sur le contexte qui a entouré ce match : fouilles lamentables à l’entrée du bloc visiteurs, sac des joueurs du Standard fouillés à leur arrivée au Stade du Pays de Charleroi, etc. Rien ne s’est éclairci vraiment à la lecture du jugement…
- « Le STANDARD de LIEGE se plaint certes du fait que le SPORTING de CHARLEROI n’a jamais répondu à sa demande visant à lui fournir les images prises dans la tribune, probablement en vue d’identifier ses propres supporters fautifs à titre individuel (p.28) »
Pourquoi ? - « Le jour du match, il avait proposé que ses stewards participent au contrôle des supporters lors de l’entrée au stade mais ceci a été refusé également. »
Pourquoi ? - « Qu’il y ait eu provocation par le gardien du club du SPORTING de CHARLEROI au cours de la seconde phase ne saurait excuser les jets et lancers d’objets pouvant porter atteinte à l’intégrité physique d’un joueur qui ont été constatés durant la première phase (p. 31) »
Si rien ne justifiait effectivement le jet de projectiles sur le joueur, la provocation de ce dernier est donc reconnue mais laissée sans réponse, ni sanction. Pourquoi ?
Pas de réponse.
Source : https://bendupuis.wordpress.com/2017/03/01/charleroi-standard-3-questions-sans-reponses/
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