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Mehdi Carcela garde l’envie de tenter une nouvelle fois l’aventure à l’étranger, dans un grand club, et «me faire connaître au niveau mondial».
Souriant, comme toujours, Mehdi Carcela arrive en salle de presse en chantant. «Quand il y a du soleil comme ça, tu ne peux être qu’heureux», lance-t-il. L’ailier liégeois, qui dispute des play-off de grande qualité, a toujours su sortir du lot, même quand les choses ont été laborieuses, d’un point de vue collectif. Avant le déplacement à Anderlecht, ce dimanche, il s’est posé pour évoquer son jeu, son avenir et l’ambiance. Optimiste, il espère encore finir sur le podium.
Mehdi, le Standard a battu Anderlecht trois fois cette saison. Partez-vous avec un avantage?
Non, car lors d’un Clasico, on ne pense jamais au passé, on l’oublie. C’est à chaque fois un match trop spécial.
Anderlecht s’est redressé, cela vous inspire quoi?
Ce qui a permis à Anderlecht de revenir, c’est la fatigue de Bruges. Anderlecht est là, au bon moment, il n’a pas perdu des points comme nous, on l’a fait, à Bruges et à Charleroi.
Avez-vous des regrets?
J’ai beaucoup de regrets, car si on avait pris les points qu’on méritait, on serait premiers (sic). On mérite au moins quatre points en plus, mais bon, ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne. On a été l’équipe la plus malchanceuse. Mais là, on monte en puissance.
Avec des ailiers percutants…
Quand on est bien dans le jeu, avec Geoffrey (Mujangi Bia), ça se voit, ça donne de la confiance à l’équipe. Les équipiers savent qu’on peut faire basculer le match.
Avez-vous plus de liberté?
Oui, mais j’aimerais avoir plus souvent le ballon, plus haut. Parfois, je dois venir le chercher trop bas, et je dois trop dribbler. J’aime dribbler, mais je préfère le faire quand je suis proche du but, pour finir une action. Je me débrouille avec les ballons que je reçois. Je vais rester un peu plus haut, désormais.
Qui sera champion?
Pour le moment, Bruges est fatigué, mais cela a été la meilleure équipe. Sinon, il y a Gand, une équipe costaude.
Pas Anderlecht donc?
Non, parce qu’on va les battre dimanche (sourire). Je trouve, sérieusement, que Gand est l’équipe qui propose le plus de jeu et est régulière.
Il vous reste un an de contrat. Comment voyez-vous votre avenir?
Franchement, je n’y ai pas encore pensé, je me concentre sur les play-off, on fera le point après.
Vous seriez déçu si la direction ne vous proposait pas de renouveler votre contrat?
Non. Mais encore une fois, je ne pense pas à mon avenir maintenant.
David Moyes était à Sclessin dimanche passé. C’est l’entraîneur de la Real Sociedad et ça fait penser à la Liga. Cela vous tente le championnat espagnol?
Je suis Espagnol, par mon père. Même si je regarde peu le foot, j’aime ce championnat. Il est attirant, et en plus il y a le soleil (sourire). Mais l’Angleterre m’attire aussi.
Tenter à nouveau l’aventure à l’étranger, ça reste une envie?
J’y pense, bien sûr. Aller dans un grand club, prendre des titres et me faire un nom, au niveau mondial, cela a toujours été mon ambition. J’ai ce destin: avoir une carrière internationale, montrer mon talent au niveau mondial.
Mondial, carrément. Mais pour ça, il faut jouer dans un club du top européen
Oui, dans un vrai club! J’y ai toujours cru, et je pense y arriver.
Quand vous voyez la carrière d’anciens équipiers du Standard (Fellaini, Dante, Witsel, Defour, Benteke), avez-vous des regrets?
Non. Mais ils m’attendent, je vais arriver! Tout le monde sait que j’ai été freiné (NDLR: par sa blessure au visage, en 2011). Et si je n’avais pas été aussi fort mentalement, j’aurais peut-être arrêté.
Vous n’avez pas encore marqué à Anderlecht…
On va essayer de changer ça!
Vous faites attention à vos stats?
Oui, je dois d’ailleurs les améliorer en cette fin de play-off. Mais bon, je n’ai pas eu beaucoup de chance.
En quoi votre jeu a-t-il changé?
Je suis plus ouvert, je fais plus d’efforts pour l’équipe, mes choix sont meilleurs, plus judicieux. Avant, je dribblais puis je regardais. Maintenant, avant d’avoir le ballon je sais ce que je vais faire, et où je vais aller. Je contrôle mieux mon jeu.
Votre entente avec Trebel saute aux yeux…
C’est une belle rencontre, si pas une des plus belles au niveau pro. Dans le foot, on fait beaucoup de rencontres, on a des potes, mais les amis on les compte sur les doigts d’une main et il en fait partie. Au premier regard, je sais dire si j’ai face à moi une bonne personne ou pas… comme si je voyais le cœur des gens dans leurs yeux (sic). Et avec lui, le courant est directement passé. On s’entend bien sur le terrain, mais aussi en dehors.
Plus globalement, on a rarement vu l’équipe aussi heureuse que lors du dernier match contre Courtrai…
On prend du plaisir, et ça se construit en dehors du terrain. Une complicité s’est créée. Cette équipe, niveau ambiance, se rapproche de celle de 2008-2009.
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