C’est la guerre entre le Standard et Anderlecht: après Kanu, les Mauves veulent engager… Laurent Ciman

À Sclessin, la colère est montée de plusieurs crans. Jeudi, la direction du Standard, persuadée qu’Anderlecht avait, au minimum, pris contact avec Kanu, avait sommé son homologue bruxelloise de sortir du bois et de dire, de manière très claire, si oui ou non elle négociait avec le défenseur central brésilien, qui voici quelques jours avait cassé son contrat sur base de la loi de 1978.

Un vœu pieux, puisque jusqu’ici, aucune réponse n’a été formulée de la part du Sporting.

« De nombreux éléments en notre possession tendent à penser que Kanu s’est lié ou négocie avec Anderlecht », avait asséné dans nos colonnes Pierre Locht, le team manager du Standard, avant de rappeler qu’un gentlemen’s agreement, signé par tous les clubs belges de la Pro League, interdit, même si cet accord n’a pas force de loi, de placer sous contrat un joueur ayant eu recours à cette fameuse loi de 78 pour rompre unilatéralement son contrat.

Hier, la température a encore grimpé de plusieurs degrés en bord de Meuse, parce qu’après Kanu, c’est une autre affaire qui secoue le club liégeois. Elle mène cette fois à Laurent Ciman, l’autre défenseur central des Rouches, actuellement en vacances après être rentré lundi du Brésil. Durant la Coupe du monde précisément, le Carolorégien avait publiquement évoqué des intérêts pour sa personne émanant de clubs français. Parmi ceux-ci, Montpellier, Toulouse, Lorient et Bastia. Sans oser dire qu’un club belge l’avait aussi approché.

Et à Sclessin, on sait que ce club n’est autre… qu’Anderlecht. Sans employer le conditionnel tant la direction liégeoise est sûre de son fait.

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