Il a le sourire aux lèvres, Mehdi Carcela. Dimanche il a retrouvé l’ambiance de Sclessin pour saluer le public et fêter sur la pelouse de ses premiers exploits le contrat de trois qu’il vient de signer en faveur des Rouches.
Et lundi il faisait face à la presse, toujours illuminé par ce bonheur contagieux. « Je suis un enfant de Droixhe (un quartier chaud et populaire de la Cité Ardente) », a-t-il rappelé. « Liège est ma ville. Le Standard est mon club. Même si plusieurs employeurs potentiels importants m’ont sollicité, j’ai laissé parler mes émotions en choisissant un retour aux sources ».
« Le Standard possède une formation de qualité qui me rappelle celle au sein de laquelle j’ai autrefois effectué mes débuts avec Mangala, Witsel et compagnie… »
Son séjour en Russie, à Anzhi Makhatchkala, aura duré à peine davantage que le temps de vie d’une rose (rouge). Une grosse saison, avec 47 matches joués. Nul regret pourtant d’être passé par là, au contraire.
« Il ne faut pas croire. Le niveau de jeu était bon. Franchement, il est meilleur qu’en Belgique. Les stars qui viennent prennent de l’argent. Elles apportent cependant aussi leur talent et cela profite à la compétition », assure Mehdi, qui portera le numéro 33, lequel ornait jadis le dos de sa vareuse.
« J’ai ainsi eu la chance d’être l’équipier de plusieurs grands joueurs (notamment Eto’o, Diarra et Boussoufa). Me retrouver aussi loin a en outre constitué une excellente expérience. Ne l’oubliez pas, il s’agissait de mon premier transfert! Aujourd’hui, je suis un autre homme. Plus mûr. J’ai beaucoup appris à vivre seul, même si nous étions plusieurs à parler le français et à nous retrouver souvent ensemble. Oui, j’ai grandi. Je reviens meilleur qu’avant. Mon statut a changé, mais je vais assumer. D’ailleurs, j’assume tout ce que je fais. »
Fait rare dans le football actuel, Mehdi Carcela (24 ans) n’a jusqu’ici connu que deux clubs. Le Standard et Anzhi. Ce qui situe son approche affective. Et explique sans doute son choix. »Je n’ai rien à reprocher à Anzhi, toutefois il me manquait un petit quelque chose. L’ambiance familiale, les amis. Ma ville…. »
Source : 7/7