Pour sa première titularisation de 2014, Mehdi Carcela avait bien entendu imaginé une tout autre issue à cette rencontre mais il se refusait à dramatiser le premier revers liégeois de l’année.

«Leur premier but, un fameux coup de chance, les a mis en confiance, maugréait-il. Au contraire, nous avons connu beaucoup de malchance ce dimanche. Cependant, il faut aussi admettre qu’on a un peu perdu notre football. Par moments, nous étions trop loin les uns des autres.»

Malgré ce contretemps fâcheux, le Belgo-Marocain continuait à tenir un langage proche de ceux des soirées de victoire: «Le problème, ce n’est pas l’équipe d’en face. Si on pose notre jeu, je continue à penser que personne ne peut nous arrêter. Toutefois, il est vrai que nos adversaires jouent maintenant systématiquement de façon ultra-défensive. Le coach gantois nous connaissait fort bien, cela a peut-être joué en faveur de nos adversaires mais j’estime que c’est avant tout de la malchance car il faut bien admettre qu’on leur a offert les trois buts.»

Auteur d’une prestation qu’on qualifiera de correcte, Carcela avait suffisamment de lucidité pour bien faire la part des choses: «Je crois que j’ai bien commencé mais j’ai été moins performant par la suite. Je reviens bien mais j’ai encore un peu mal à la cheville. Néanmoins, je joue sans appréhension.»

Les trois points perdus sur le plus proche concurrent brugeois, chez qui les Liégeois se rendront justement le week-end prochain alimentaient forcément les conversations d’après-match.

«Il faut tout faire pour oublier rapidement cette défaite, expliquait l’ailier liégeois. Nous allons nous rendre à Bruges avec une bonne mentalité et tout faire pour gagner là-bas. Nous sommes premiers, nous avons naturellement une certaine pression mais il faudra montrer qu’on a surtout du caractère. Une bonne remise en question s’impose mais on sait à quoi s’attendre lors de tous nos prochains matchs et pas seulement à Bruges. Le doute ne peut pas s’installer après une défaite. Il faut qu’on reste une équipe soudée qu’on perde ou qu’on gagne!»

Source : lavenir.net

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