Ovationné dimanche à Sclessin, Mehdi Carcela a retrouvé la salle de presse de l’Académie hier midi. Le natif de Droixhe est arrivé avec un grand sourire avant de serrer la main de tout le monde. « Je suis à la maison ici, je connais tout le monde », lançait-il d’emblée.
Mehdi, ce retour, c’était une évidence ?
« Certainement. L’équipe est talentueuse, joue l’Europe et le club est ambitieux. Revenir dans un autre club belge n’était pas concevable. »
Quelles sont vos impressions sur l’équipe actuelle ?
« Très bonnes. Il y a beaucoup de qualités. Les attaquants sont efficaces. Cette équipe me rappelle celle qui était la mienne en 2011 avec des jeunes talentueux et des joueurs plus chevronnés. »
Vous revenez à Sclessin avec un autre statut.
« Exact. C’est un nouveau rôle que je suis prêt à assumer. Je dois faire part aux jeunes de mon expérience et aider le club à atteindre ses objectifs. »
Que retenez-vous de votre expérience à Anzhi ?
« Que du positif ! C’était le premier transfert de ma vie et j’ai pu jouer aux côtés de joueurs comme Eto’o, Diarra, Boussoufa, etc. Sur le plan footballistique, j’ai tiré beaucoup du savoir de ces grands joueurs. Avec eux, j’ai appris ce qu’était le haut niveau. Aujourd’hui, je prends plus mes responsabilités sur le terrain, je suis plus mature. J’ai appris à devenir un homme. Contrairement aux idées reçues, le niveau du championnat russe est très élevé, bien plus élevé que celui de la Pro League. »
Comment était la vie à Moscou ?
« Parfaite. Cette ville est sublime, il y a tout pour y être heureux. »
Cependant, vous n’étiez pas comblé. Pourquoi ?
« Il me manquait un petit quelque chose pour être comblé. C’était ma famille. C’est une des raisons de mon retour. Je voulais être plus proche des miens et ici, je suis chez moi. »
Le Mehdi Carcela de 2013 est-il plus fort que celui de 2011 ?
« Oui, je suis plus fort aujourd’hui. Des séquelles de ma blessure ? Je n’en ai plus. Après 6 mois, c’était terminé. »
Quel est votre niveau de forme ?
« Je suis à 100 %. Je n’ai pas besoin d’un temps d’adaptation, même si la trêve me permettra de me remettre dans le bain. Mon dernier match remonte au 17 août et ce déplacement au Zenit d’Axel. »
Comme à vos débuts, la concurrence sera rude.
« Cela ne me pose pas de problème. J’aime la concurrence. »
Comment s’est passée la rencontre avec Guy Luzon ?
« Très constructive. Il était heureux de me voir arriver. Je sais ce qu’il attend de moi. »
Sur le flanc droit ?
« C’est mon poste de prédilection, mais c’est à lui de décider. »
Ce numéro 33, c’est un symbole ?
« Totalement. C’est le numéro de mes débuts, je le portais même à Anzhi. C’est un véritable retour aux sources. »
Source : dhnet.be