Le médian du Standard, en difficulté pendant le premier tour, est confiant quant à un retour dans l’équipe de Guy Luzon. Mais est-ce si évident?

Yoni Buyens est la définition parfaite d’un joueur de devoir. Discret et respectueux, il n’est pas un élément perturbateur pour un entraîneur. Dans ses déclarations non plus, il ne fait pas de vague. Il aurait pu, vu son premier tour inégal, d’abord perturbé par une blessure à la cuisse gauche puis en raison de la montée en puissance de Julien de Sart. Sa seule réponse: « Julien a bien joué, et marqué contre Mons. Il a pris sa chance, bravo à lui. Moi, j’ai été moins bon lors de ce match et je suis sorti de l’équipe.»

Lucide, l’ancien Malinois n’en perd pas pour autant confiance. Titularisé à Courtrai, pour la première fois depuis son flop montois, il compte bien reprendre sa place aux côtés de Vainqueur lors de la deuxième moitié de saison – ils n’ont joué que quatre fois ensemble en championnat contre 36 associations, en 42 matches possibles, la saison passée: «Mon entourage s’énervait pour moi de ne pas me voir jouer, mais je sais que ma chance va revenir, je reste calme. Julien est encore jeune, et c’est difficile de rester régulier à son âge. Et puis l’entraîneur, s’il veut installer un pressing assez haut, a besoin de moi. Avec William, on est les deux meilleurs pour ça.»

Un départ cet hiver ?« Hors de question »

Buyens ne cause pas de problème, mais il sait ce qu’il veut et vaut… Il assure ainsi n’avoir jamais douté, ni pensé à un éventuel transfert: «Il m’a fallu deux ou trois semaines pour accepter la situation, puis je me suis remis au travail. Certains agents, eux, voyaient que je jouais moins et m’ont proposé de quitter le Standard, il y avait notamment une possibilité en Allemagne. C’est hors de question! Je veux d’abord gagner quelque chose avant de partir.»

Il fait d’ailleurs un parallèle avec sa première saison au Standard: «J’avais connu une situation similaire (NDLR: entre le 2 octobre et le 4 décembre 2011, il n’avait été titularisé qu’une fois en huit matches). Je suis revenu dans l’équipe, puis je n’en suis quasiment plus sorti après.» Yoni Buyens veut (à nouveau) tracer sa route en Rouche, mais par rapport aux saisons précédentes, la concurrence semble plus costaude. Mais il y croit. Avec le titre au bout? «C’est le moment pour finir champion, mais on doit être conscient qu’on n’a encore rien, alors qu’on a été éliminé des deux Coupes. »

Source : lavenir.net