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A son arrivée au Standard, les suiveurs du foot anglais étaient formels : Anthony Knockaert est un super transfert. A la mi-août, force est de constater que le Français a déjà répondu aux attentes.
Avec 3 goals et 2 assists en 6 matchs, Anthony Knockaert tient la forme. Ce Français de 23 ans est une véritable pile électrique qui se donne sans compter. A gauche, à droite, au centre, Knockaert est partout où il peut être utile.
Un Chti en Bretagne
Né à Roubaix, Knockaert fera sa formation dans différents clubs du Nord. Et même en Belgique puisque de 2001 à 2004, il fréquentera le Futurosport de l’Excelsior Mouscron. Suivra ensuite le RC Lens, Lesquin et Guingamp.
La Bretagne, c’est là que l’ailier va y terminer sa formation et, surtout, débuter sa carrière professionnelle. A l’époque, en 2010, Guingamp évolue en National. Si le joueur y fait son trou, c’est surtout la saison suivante, en Ligue 2, qu’il éclate : 40 matchs, 13 buts dont 11 en championnat. Et, fatalement, il attire les regards de cercles plus huppés.
La traversée de la Manche
C’est en Angleterre qu’il posera ses valises. Faut dire que depuis Guingamp, c’est limite plus proche. Leicester, alors en Championship, flaire la bonne affaire et recrute le bonhomme qui commence à devenir adulte.
Sa première saison chez Sa Majesté est plutôt bien réussie puisqu’il participe à 42 matchs de championnat et inscrit 8 buts. Leicester participe aux play-offs pour monter en Premier League et c’est là que Knockaert se fait un nom, lors du match retour contre Watford qui doit conduire à Wembley. Dans les arrêts de jeu, alors que Leicester est qualifié, il hérite d’un pénalty qu’il va rater. Sur le contre, Watford va planter le 3-1 qui change totalement la donne.
Pas accablé, il réalise la saison suivante une nouvelle saison de belle facture, inscrivant 5 buts en championnat et aidant ainsi son club à rejoindre la Premier League. Cependant, à l’étage supérieur, Knockaert peine à s’imposer et ne dispute que 9 rencontres. En fin de saison, il est laissé libre et rejoint le Standard
Une mentalité qui colle
Au Standard, on a pu le voir, Anthony Knockaert est le genre de joueur à se donner à fond du début à la fin. Il n’hésite pas à revenir pour arracher des ballons et le demande en permanence. Le meneur de jeu du club, c’est lui. Et cela plait évidemment aux supporters qui adorent ce genre de joueur combatif. Et que dire quand il demande au public de chanter encore plus fort ?
Knockaert est également un gars qui a les pieds sur terre et n’hésite pas à pointer du doigt ce qui ne va pas comme après le match nul à Mouscron : « Au lieu de donner le maximum sur le terrain, nous avons témoigné d’un excès de confiance. Après l’ouverture du score, on a cru que les trois points allaient venir tout seul. Alors qu’en football, rien n’est facile, rien n’est acquis. Très clairement, nous avons perdu deux points au Canonnier ! »
A côté de cette mentalité de guerrier, Knocki dispose d’une belle technique qui lui permet de s’infiltrer aisément comme on a pu le voir contre Courtrai. De quoi plaire aussi à Muslin ? A moitié seulement. Dans son système, si l’entraîneur est évidemment heureux du rendement de son joueur, il préférerait voir son ailier déborder et centrer pour servir la grande carcasse d’Ivan Santini. Car en s’infiltrant, Knockaert rend l’attaquant de pointe relativement inutile.
Maintenant, Muslin insistera-t-il auprès de son joueur pour qu’il change sa manière de jouer ou, au contraire, fera-t-il évoluer son système pour exploiter au mieux les qualités de Knockaert et Santini ?
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