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Le vice-président du Standard de Liège revient sur la polémique du tifo montrant Steven Defour décapité. Bruno Venanzi évoque aussi la fin du mercato et son rôle dans le club. Le co-fondateur de fournisseur d’énergie Lampiris analyse ensuite les disfonctionnements du marché énergétique belge. Bruno Venanzi est l’Invité du samedi de nos collègues de LaLibre.be
Extraits:
Commençons par ce qui a fait polémique en début de semaine, le fameux tifo (grande banderole de supporters) avec Steven Defour décapité. Pourquoi n’êtes-vous pas intervenu dès qu’il a été dévoilé dans le stade ?
La banderole est restée visible une minute, et cela, juste avant le coup d’envoi. Le temps d’intervenir, elle était de toute façon retirée. On n’aurait pas pu faire plus vite, le temps de la voir et elle n’était plus là. Une minute, mais c’était déjà une minute de trop. Dans le contexte actuel, ce tifo n’avait évidemment pas sa place dans une tribune du Standard. On ne peut pas tolérer cela. Maintenant, nous devons prendre des mesures coercitives.
(…)
Votre duo avec Roland Duchâtelet ne risque-t-il pas de donner l’image d’un club géré par des financiers ?
Non, ceux qui me connaissent savent que je ne suis aucunement un financier. Dans mon duo avec Bruno Vanderschueren chez Lampiris, c’est toujours lui qui a pris cette compétence sous son aile. Je n’apporte pas du tout une culture de financier au Standard.
Le mercato prendra fin lundi à minuit. D’ici-là, peut-on s’attendre à de nouvelles surprises au Standard ?
Effectivement, on travaille actuellement encore à des transferts. On espère qu’ils pourront se concrétiser d’ici lundi soir.
(…)
Risque de délestage, manque d’investisseurs privés, centrales vieillissantes,… Pourquoi le marché énergétique belge ne fonctionne-t-il pas ?
Je pense qu’il n’y a jamais eu de politique énergétique à long terme en Belgique. On a dit qu’on allait fermer des centrales, sans déterminer la marche à suivre pour la suite. Le précédent ministre de l’Energie, Melchior Wathelet, s’est réveillé lorsque le problème de délestage est survenu. Depuis et au-delà des déclarations d’intentions, on attend de voir ce que ses successeurs vont concrètement décider à moyen et long termes. Décider de poursuivre Doel 1 et 2 sans plan pour la suite, c’est une erreur. Les investisseurs privés ont besoin d’un cadre rassurant et clair pour l’investissement et non pas des changements fréquents, comme on a par exemple pu le regretter avec le photovoltaïque en Région wallonne. Nous demandons aux politiques qu’ils analysent les conséquences de leurs décisions à long terme. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on aura un retour des investissements privés dans le secteur.
Découvrez l’intégralité de cet entretien dans la DH / Les Sports
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