Un tournant capital dans ce championnat. C’est, à coup sûr, la vision que vont poser certains sur cette défaite du Standard, la première après 17 rencontres sans défaite, la deuxième dans cette compétition, mais sans doute celle qui tombe au plus mauvais moment.

Les 10 points d’avance que possédaient les Liégeois sur leur premier dauphin ont en effet, à cause de la bonne organisation collective de La Gantoise, été amputés de trois unités mais, surtout, si le Club Bruges, dimanche, dans ce qui est (re) devenu un vrai sommet devait l’emporter, il ne serait plus qu’à quatre points du leader, donc virtuellement à deux points de celui-ci lorsqu’on aura divisé ce total par deux ! Incroyable, donc, comme un seul échec peut précipiter le flou, d’autant que l’équipe de Luzon, hier, s’est inclinée chez elle mais en concédant 3 buts, ce qui ne lui était plus arrivé depuis… 29 rencontres !

De sa capacité à réagir à cette accumulation d’éléments négatifs va, c’est une évidence, se construire le futur de ce Standard qui, comme cela s’est souvent produit avec Anderlecht, va désormais devoir gérer la pression de celui qui aborde les playoffs en pole position. Et pendant ce temps, sans faire exagérément des vagues médiatiques, Michel Preud’homme façonne un Club Bruges qui gagne en confiance et en efficacité. Certes, son équipe prend-elle, à son goût, encore trop de buts, mais à l’inverse elle témoigne d’un réalisme offensif dont OHL a fait les frais en concédant le carton du week-end.

Plus que jamais donc ces Brugeois adoptent le profil du candidat à un titre auquel, pour sa part, Anderlecht ne cesse de hurler qu’il n’a pas encore renoncé. La défaite du Standard évite aux Bruxellois de naviguer à 15 points des Liégeois, ce qui pouvait être une réalité.

Un écart conséquent qui n’aurait pas été loin du record du genre : 20 points lors de la saison 69-70, du moins lorsqu’on convertit une victoire à 3 points et non 2 points comme c’était le cas à l’époque. Notez que Pierre Sinibaldi, qui était le coach du Sporting lors de cette saison maussade pour les Mauves, n’avait pas été… viré ! Voilà de quoi rassurer un certain van den Brom dont nombre de supporters, pourtant, se demandent toujours comment et pourquoi il est toujours actif au Parc Astrid après cette huitième défaite concédée vendredi.

Allez savoir…

Source : dhnet.be

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