Boucaut débriefe son Standard-Zulte Waregem

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Alexandre Boucaut était l’invité de la Tribune ce lundi. L’arbitre hennuyer est revenu sur les différentes phases qui ont fait débat lors de Standard-Zulte Waregem. Il assume toutes ses décisions.

Quatrième arbitre au début de la rencontre, Alexandre Boucaut est monté au jeu après 17 minutes suite à la blessure de Sébastien Delferrière. « Ce n’est évident de rentrer en cours de match. Je l’avais déjà fait une fois au début de ma carrière. Je suis monté assez tôt et le match n’avait pas encore vraiment démarré« , explique l’arbitre de 33 ans. « J’ai juste vérifié que j’avais bien mes cartons et c’était parti« .

Le penalty sur Carcela :

« Je crois que c’est mon premier coup de sifflet. L’assistant me signale la faute sur Batshuayi. Carcela récupère le ballon, il a le champ libre et je laisse l’avantage. Quand une décision comme celle-là conduit à un but ou à un penalty, c’est le nirvana pour un arbitre. Mais comprenez-moi bien, je n’ai pas sifflé penalty pour le plaisir. Le penalty me semblait être une sanction suffisante ».

Le penalty sur De Camargo :

« C’est une des situations les plus simples à juger pour un arbitre. Je vois clairement le contact entre le pied de Bossut et celui de De Camargo. Pour moi, on n’est vraiment pas face à un cas de simulation. La double sanction penalty-carton rouge ? Le règlement est très clair à ce sujet. Quand un joueur annule une occasion franche de but, il n’y a qu’une solution possible : la carte rouge. Il n’y a pas d’alternative« .

Le penalty sur Naessens :

« On prend la décision à deux avec Kristof Virant qui est derrière le but. Je n’ai aucun doute et il me confirme la faute dans l’oreillette. Il n’y a pas photo. Il ne joue pas le ballon et il est en retard. Je ne donne pas de carte à Kanu parce que Naessens est complètement désaxé et à proximité de la ligne de fond. Ce n’est pas parce qu’il y a penalty qu’il y a obligatoirement carton jaune. »

La double exclusion de Van Damme et Sylla :

« Premièrement, il y a la faute de Hazard que je sanctionne immédiatement. Son duel avec Van Damme était assez chaud. A l’expérience, Jelle a essayé d’énerver Thorgan. Le défenseur du Standard fait 15 m et vient mettre le feu là où on n’en avait vraiment pas besoin. Il y a ensuite l’échauffourée. Je discute un peu avec l’assistant. Il m’informe du geste de Sylla. J’avais vu ce que Van Damme avait fait. Jaune-jaune ? Ça envoyait Sylla (déjà averti) dehors et pas Van Damme. J’ai essayé de trouver un bon équilibre dans les sanctions. Je crois que ma décision était correcte. »

La vérification des crampons :

« C’est sympa. Autant rentrer dans des bonnes conditions. C’est une preuve d’acceptation des joueurs. Si les joueurs ont peur de me voir arriver, ça ne met pas vraiment en confiance. Là, après le coup des crampons, l’avantage et le penalty, c’était parti« , explique Boucaut qui reconnait qu’il s’est ouvert et qu’il dialogue plus qu’au début de sa carrière.

L’exclusion de Kums :

« Ce genre de geste, c’est toujours rouge. Il arrive en retard. J’ai la chance d’être à trois-quatre mètres. Je sors la carte rouge. Je crois que les images sont claires. »

L’exclusion de Dury :

« Je l’ai renvoyé en tribune sur base de ce qui s’est passé pendant le match et suite aux informations données par Sébastien Delferrière. »

Son match :

« Quand je suis rentré, c’était assez nerveux et j’ai dû siffler beaucoup de fautes. La tension est montée. J’ai pu lire que j’avais perdu le contrôle du match. Mais jusqu’à la 70e minute tout allait très bien. Même à 11 contre 10 et avec les trois penalties, personne ne se plaignait. Selon moi, ce n’est pas l’arbitre qui a perdu le contrôle. On était 23 à devoir garder le contrôle sur le terrain. »

Source : rtbf.be

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