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Le médian brésilien n’a jamais justifié sa flatteuse réputation depuis son arrivée.
Lorsqu’il a posé ses valises en bord de Meuse, Gabriel Boschilia espérait accumuler un maximum de temps de jeu, ce qui lui avait été refusé lors de ses six premiers mois à Monaco, avec seulement un peu plus de cent minutes au compteur en Ligue 1. S’il a pratiquement multiplié ce chiffre par quatre, il ne peut, à l’heure actuelle, se montrer satisfait, d’autant que le départ d’Anthony Knockaert libérait une place au cœur de la ligne médiane. Titularisé à six reprises, toutes compétitions confondues, il a progressivement chuté dans la hiérarchie, au point même de ne pas figurer sur la feuille de match lors de la finale de la Coupe de Belgique et de rester scotché sur le banc lors du déplacement à Waasland-Beveren alors que Yannick Ferrera avait fait souffler plusieurs cadres. « Ce constat ne me surprend guère car il a quitté très vite le Brésil, alors que sa formation n’était pas encore terminée. Il est donc logique qu’il éprouve quelques difficultés à s’adapter à un nouveau style de jeu », explique Alexandre Lozetti, journaliste à O Globo et spécialiste de São Paulo, le dernier club local du médian.
« À l’époque, il montrait de petites choses intéressantes, mais il n’a jamais été considéré comme un vrai titulaire par les différents entraîneurs qu’il a connus. Ce n’était pas la star de São Paulo », confirme Dominique Baillif, journaliste pour Sambafoot.
Ces propos tranchent avec la réputation qui avait accompagné Gabriel Boschilia, finaliste de la dernière Coupe du Monde des moins de vingt ans et recruté par Monaco contre neuf millions d’euros. « Si les dirigeants liégeois l’ont attiré en pensant qu’il allait s’imposer de suite, c’est clairement une erreur de casting. Les créatifs sud-américains ont toujours besoin d’une période d’adaptation, d’autant que sur le plan physique, il n’était pas encore pleinement formé », enchaîné Dominique Baillif.
Pour le moment, son expérience belge ressemble à un échec, même si les playoffs peuvent lui permettre de sauver ce qui peut encore l’être. « Outre ses capacités techniques, il a également une bonne frappe à distance et est souvent bien positionné », analyse Alexandre Lozetti.
Des ressources qui ne lui permettent pas de faire la différence, tant le jeu à la belge, basé sur un gros engagement physique, l’empêche de s’exprimer totalement. « Gabriel a les qualités suffisantes pour s’imposer dans le championnat belge, d’autant que vos grandes stars évoluent essentiellement en Angleterre. Son employeur doit simplement comprendre qu’il a besoin de temps pour enfin trouver sa voie en Europe. »
Cette patience, il ne l’aura pas à Liège, où il est arrivé sur la base d’une location de six mois, sauf si les dirigeants décident de lui donner une nouvelle chance. « Il ne faut pas se tromper et imaginer qu’il atteindra, un jour, le niveau d’un Lucas Moura. Il est tout aussi jeune, mais a moins de qualités. À São Paulo, les supporters ne le regrettent pas spécialement car il n’a pas eu l’occasion de souvent se montrer et a, surtout, rapporté beaucoup d’argent », termine Dominique Baillif.
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