Bjorn Ruytinx espère que la deuxième fois sera la bonne. C’est dans le magazine néerlandophone Humo qu’il déclare être prêt à « apporter des fleurs » au Standarmen qu’il avait grièvement blessé à la cheville. « Je ne peux pas nier que c’était une grosse faute, je ne l’ai pas réalisé au moment de l’action ».

Il s’explique sur son sourire narquois. « Si j’ai souri, c’était par rapport à la carte que venait de brandir l’arbitre. Je n’avais pas conscience de ce que j’avais fait. Ce n’était pas une agression ». Ruytinx nie avoir tenu de propos xénophobes à l’encontre de Carcela. « J’ai grandi à Halen. La moitié de notre équipe était composée de Turc et d’Italiens. Je ramenais certain d’entre eux à la maison et partais en vacances avec eux. Je n’étais pas un saint lorsque j’étais jeune. Mais raciste, jamais ! »

Il implore presque le pardon de Carcela. « J’ai demandé à Arnold Rijsenburg (T2 à OHL et ancien coach des jeunes au Standard) de m’obtenir un rendez-vous avec Carcela. La tentative a échoué, sans doute parce que le Standard préparait sa plainte contre moi. Je suis prêt à m’excuser comme il se doit avec des fleurs, en tête-à-tête, avec une poignée de main ».

Source : sudpresse.be