BJORN Ruytinx : même sanction que Carcela

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La commission des litiges a infligé quatre journées de suspension et 800€ d’amende au Louvaniste

La commission des litiges a pris une décision qui a fait et fera encore couler beaucoup d’encre. Hier après midi, l’instance disciplinaire de l’Union belge a suspendu Bjorn Ruytinx pour quatre journées (plus une amende de 800€). L’attaquant louvaniste avait été poursuivi sur base des images télé du match OHL – Standard pour geste « déplacé » (son léger coup de genou dans le visage de Carcela) et « inconvenance » (son sourire) après la carte jaune reçue pour son tacle sur Mehdi Carcela, lorsque ce dernier était à terre, gravement blessé. Ce comportement, jugé provocateur, a été puni de la même manière que la réaction de Carcela, qui s’était vengé en donnant une gifle à Ruytinx.

La commission des litiges a donc suivi le Parquet, qui avait requis quatre journées de suspension plus deux journées avec sursis. Le Procureur avait mentionné le « sourire moqueur » de Ruytinx ainsi que le « coup de genou », deux attitudes « inadmissibles » envers « un joueur que vous venez de blesser gravement ».

En séance , le Procureur a montré un montage (premier problème) d’images télé diffusées après la carte jaune mais aussi avant (deuxième problème). L’avocat de Ruytinx, Me Maesschalk, une sommité en Flandre, n’a pas manqué de souligner ces deux problèmes : un montage n’est pas objectif et les images télé d’avant la carte jaune ne pouvaient pas être utilisées dans le cas traité hier. Pas plus que les témoignages du staff médical du Standard concernant les propos de Ruytinx envers Carcela après la carte rouge de Cerigioni.

« M. Ruytinx a déjà été sanctionné : par l’opinion publique », a souligné Me Maesschalk. « Le réquisitoire du Parquet va dans le sens de la vindicte populaire, mais vous devez prendre votre décision sur base du règlement. Le P.-V. du Parquet signale que nous sommes poursuivis sur base des images télé après la carte jaune. Or le coup de genou, si coup il y a, survient avant la carte jaune. Ce qui arrive après, c’est le sourire, mais on ne peut pas être sanctionné pour une mimique. Ne créez-vous pas un dangereux précédent… »

La Commission s’est basée sur le règlement, articles 266.141.1 et 1702.13, et a estimé que le coup de genou, qui « doit être retenu car l’arbitre ne l’a pas vu », et le sourire moqueur de Ruytinx vis-à-vis d’un joueur « qu’il savait, ou qu’il devait savoir, gravement blessé », étaient « inacceptables, anti-fair-play » et que cela méritait une suspension de quatre journées (à partir du 19/12, soit à Lokeren, contre le Cercle, à Charleroi et contre Zulte Waregem).

Source : dhnet.be

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