Avec une unité sur six en 2017 avant de se déplacer à Anderlecht, le Standard est dans le rouge. Et n’a plus vraiment le droit de rêver.
En découvrant que Sébastien Delferière allait diriger le match à Eupen, Aleksandar Jankovic, très critique à son égard après le match contre Lokeren, a sans doute eu des sueurs froides. Il est vrai que lors de ses quatre prestations dans un match du Standard, les Liégeois avaient subi trois revers pour un partage. Et ce bilan ne s’est pas arrangé jeudi soir car le club principautaire a confirmé son incapacité à gagner à l’extérieur puisqu’il ne l’a fait qu’une seule fois en onze rencontres.
Or, pour atteindre les Playoffs 1, le Standard ne pouvait plus se permettre de prendre des chemins de traverse. Il devait suivre la voie directe qui est celle des succès. Mais 90 minutes après son arrivée au Kehrweg, si le vestiaire d’Eupen est toujours dans l’incompréhension du comportement d’Henry Onyekuru désireux d’imiter un certain Trebel pour forcer son départ, celui du Standard ne cachait pas la déception d’avoir été incapable de renouer avec un succès qui boude les Liégeois depuis le 11 décembre.
Or, cette victoire était plus qu’impérative. Pour reprendre un minimum de confiance. Mais surtout pour se rapprocher d’un Top 6 de plus en plus disputé et dont le Standard est toujours distancé de quatre unités avant un week-end durant lequel ses principaux concurrents auront, comme lui à Anderlecht, un programme hasardeux avec Charleroi-Zulte Waregem, Gand-Bruges et Malines- Genk.
« Même si je ne suis pas content avec ce point car une fois de plus nous avons eu les occasions pour tuer le match en faisant 0-2, l’égalisation nous permet de maintenir l’écart avec le sixième », constatait Jankovic. « Mais le nombre de points qu’il reste à prendre (21) diminue. Désormais, le temps presse et nous devons absolument gagner. Cela dit, il ne faut pas nous enterrer car on doit encore recevoir Gand et Malines.
» Pourtant, après un premier quart d’heure mouvementé même s’ils n’avaient mis que trois minutes pour trouver l’ouverture, le Standard pensait avoir fait le plus dur en faisant le gros dos. Et songeait sans doute avant l’égalisation contre son camp de Laifis au début de la seconde période, à enfin disputer un match sans prendre de buts, ce dont il est incapable depuis le 23 octobre. C’est d’ailleurs à cette fin que Gillet avait été prié de reprendre du service lui qui avait signé 6 clean sheets en 13 rencontres. Avec devant lui le retour à une défense à quatre.
« Il ne faut pas nous enterrer car on doit encore recevoir Gand et Malines » Aleksandar Jankovic, entraîneur du Standard
Cette disposition était peut-être la plus indiquée pour lancer Razvan Marin. Et le moins qu’on puisse écrire c’est qu’il n’a pas tardé à se signaler de la plus belle des manières en délivrant l’assist sur le but d’ouverture de Belfodil. Et c’est précisément pour cela qu’il a été transféré même s’il fut beaucoup plus discret dans son apport offensif durant le reste de la rencontre.
Sans doute parce qu’Eupen n’a jamais été une victime consentante à l’image de son retour sur la pelouse après la pause. Deux buts en onze minutes et un nouveau ballon sur la barre transversale après un autre en première période faisaient plier un Standard incapable de sortir la tête hors de l’eau, sauf en fin de match via Belfodil. Et qui, désormais, surtout dans le chef de son entraîneur doit se poser bien des questions. Mais dont il n’a pas les réponses après avoir comme il dit changer les systèmes, les joueurs, les gardiens et le capitaine. Pour quel résultat ? Des Playoffs 1 qui s’éloignent de plus en plus de l’horizon des Liégeois. Et pour la 2e saison d’affilée. Mais cette fois, il n’y a même pas la Coupe pour se consoler…-
Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège
Commentaires
Commentaires
