Arielle de Sart : « Heureuse pour lui et… soulagée »

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Arielle de Sart, l’épouse de Jean-François, est fière du premier but de son fils Julien : « Il a à cœur de démontrer qu’il mérite sa place et qu’il n’est pas là parce qu’il est le fils de… « 

« Vous ne me dérangez pas, mais je suis justement en train de servir un verre à mes collègues. Il y en a plusieurs qui sont supporters du Standard, ils m’ont pas mal charriée. Alors, j’offre l’apéro pour fêter le premier but de Julien. »

Arielle de Sart, l’épouse de Jean-François et la maman de Julien, sourit en repensant à la scène qu’elle a vécue dimanche à Sclessin.

« Quand Julien a marqué, j’ai sauté de joie, j’ai crié… Jean-François, lui, est moins démonstratif. Il s’est contenté de se lever, d’applaudir et de se rasseoir. Mais il avait quand même les larmes aux yeux… Personnellement, j’ai ressenti une grande joie. J’étais heureuse pour lui. Et aussi soulagée. »

Soulagée ? « Oui. Vous savez, la situation de Julien n’est pas facile. Il est le fils du directeur sportif. Et quand on sait que vous êtes le fils de…, on ne vous regarde plus de la même manière. Lorsqu’il a débarqué dans le noyau pros, certains ont pu penser qu’il était là grâce à Jean-François. Depuis le début, Julien a à cœur de démontrer qu’il mérite sa place au Standard, que s’il est là, ce n’est pas parce qu’il est le fils de…« 

Mission accomplie jusqu’à présent. Julien de Sart n’a jamais démérité. Que du contraire.

« On a eu peur avant son premier match à Sclessin, on redoutait l’attitude du public. On avait encore en tête ce qui s’était passé avec le fils de Dominique D’Onofrio. Mais cela s’est bien passé car il a bien joué. Et puis il avait eu la chance de jouer son premier match à Minsk, en préliminaires de l’Europa League. Cela s’était bien passé et les supporters avaient pu se rendre compte qu’il était là pour ses qualités, parce qu’il le méritait. »

Aujourd’hui, le médian de 18 ans semble adopté par Sclessin, qui a scandé son nom dimanche.

« Cela fait plaisir », commente Arielle de Sart, qui ne prend pas cela comme une revanche par rapport aux « anti-de Sart » entendus ou lus à Sclessin il y a quelques mois quand les supporters en voulaient à la direction rouche. « On fait la différence. Je n’ai pas repensé à cela quand j’ai entendu les supporters dimanche. J’ai pensé à Julien, à tous les efforts qu’il a faits pour en arriver là. Jouer pour le Standard, c’était son rêve et il est en train de le réaliser. »

La maman de Julien dit bien « en train de le réaliser ».

« Il ne se considère pas encore comme un pro. Et il a toujours des étoiles dans les yeux quand il parle de De Camargo, Carcela, Ciman, etc. Dimanche, on lui a demandé de passer dans l’espace business après la rencontre. Certains se demandaient qui c’était… Et c’est très bien comme cela. Il est rentré et est allé dormir à 1 h. Julien était très heureux, évidemment, mais il ne s’emballe pas. Il sait qu’il ne sera peut-être pas repris le prochain match. Il sait le chemin qui lui reste à parcourir. »

Mais il sait certainement aussi qu’il est sur le bon chemin…

Source : dhnet.be

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