Anthony Moris : « Ma priorité, c’est jouer »

Anthony Moris, ce choix de quitter le Standard pour rejoindre Saint-Trond, c’est avant tout pour jouer ?

Oui. C’était une opportunité à saisir. En quatre jours, c’était réglé. J’ai vraiment envie de jouer durant la deuxième partie de la saison et c’était inutile d’attendre la fin du mercato pour trouver un club. Je partirai en stage avec Saint-Trond dès le 2 janvier, à Antalya (Turquie), et le championnat reprend le 12 (au RWDM).

Vous aviez d’autres possibilités en dehors de Saint-Trond ?

Non, pas pour le moment. Le mercato n’a même pas encore commencé. Cela a été très vite grâce à l’entente entre les deux clubs.

Saint-Trond, cela vous convient ?

Tout à fait. J’ai confiance en l’équipe. On va tout faire pour monter, en étant champion ou via le tour final. On reçoit Westerlo dès le deuxième match, le 19 janvier. Il faudra absolument gagner, pour revenir à trois points d’eux. J’ai visité le club ce jeudi. En dehors du terrain principal, qui est synthétique, ce qui est tout de même un peu différent, mais on ne s’entraîne pas beaucoup dessus, tout est parfait. Et c’est à vingt-cinq minutes de Liège, donc je continuerai de vivre à Liège.

Vous restez sous contrat au Standard ?

Oui. Il me reste trois ans et demi de contrat, jusqu’en 2017. Je suis prêté six mois par le Standard. La suite ? Si Saint-Trond monte en D1, je pourrais rester là-bas la saison prochaine. Sinon, j’essayerais de trouver un club de D1 en fin de saison. On verra en juin. Tout dépendra des prochains mois à Saint-Trond. Ma priorité, c’est jouer.

Et vous avez la garantie de jouer à Saint-Trond, malgré la présence de Schollen et Henkinet (lui aussi prêté par le Standard) ?

Il n’y a jamais d’assurance, bien sûr. Mais j’ai de grandes chances de jouer. Henkinet, apparemment, il est blessé et il va retourner au Standard. Schollen et moi, ce sera le duel Standard – Anderlecht (rires). Non, sérieusement, je suis confiant. Et j’ai bien senti que le président de Saint-Trond voulait que je vienne.

Et le coach ?

Je ne l’ai pas encore vu. Je dois l’avoir au téléphone ce vendredi (NDLR : hier).

Par ailleurs, vous allez demander la naturalisation grand-ducale, pour évoluer en équipe nationale de l’autre côté de la frontière ?

C’est fait. Les documents sont en ordre. Je n’ai plus qu’à aller chercher mon passeport.

Votre premier match ?

Le 5 mars, contre le Cap Vert.

Vous avez rencontré l’entraîneur Luc Holtz ?

On doit se voir. Je l’ai eu au téléphone. Mon objectif, c’est évidemment d’être titulaire. Cela passera par du temps de jeu en club.

Le match contre les Diables rouges, le 26 mai, vous serez là ?

Oui, c’est sûr. Ce serait une belle revanche.

Source : lavenir.net