Si le médian français a refusé de participer au stage car il voulait rejoindre Gand, c’est finalement à Anderlecht qu’il va essayer de jouer. Pendant ce temps, le Standard ne désespère pas de conserver Belfodil.
Tout s’est fait dans la discrétion pour se finaliser ce dimanche: arrivé en 2014, Trebel quitte Sclessin pour le parc Astrid. Mais il retrouvera déjà ses anciens coéquipiers le… 29 janvier.
Adrien Trebel qui passe du Standard à Anderlecht, c’est évidemment «le» transfert de cette première partie du mercato hivernal. Moins sur le plan sportif car nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’utilité de cette arrivée au parc Astrid. Mais bien plus émotionnellement. Parce que les transactions entre les deux clubs rivaux ne sont jamais acceptées par les supporters. Surtout quand il s’agit d’un ancien capitaine des Rouches comme Steven Defour, pourtant passé par Porto avant de rejoindre les Mauves, l’avait vécu en son temps. Alors, comment celui à qui Jankovic avait retiré son brassard avant le dernier match de 2016 a-t-il atterri à Bruxelles ?
PAS DE FOKET À LIÈGE
Comme il l’avait déjà fait à Nantes, Adrien Trebel avait entamé un bras de fer avec le Standard pour obtenir un transfert dès cet hiver. Vraiment plus en odeur de sainteté au club et surtout parmi le groupe des joueurs, la direction liégeoise, suite à son absence au stage, était bien consciente qu’elle devrait le laisser dans le noyau B durant six mois si le Français ne trouvait pas un autre club.
Un club que Trebel pensait avoir déniché du côté de Gand. Sauf que les négociations étaient difficiles. Et pour cause puisqu’on parlait d’un concurrent dans la lutte pour les Playoffs 1. Le Standard avait donc mis dans la balance Foket et Schoofs en échange du médian français. Et comme les Buffalos ne souhaitaient pas se séparer de Foket…
Mais en parallèle, Anderlecht est entré dans la danse en début de semaine. Mercredi, au stage, Van Holsbeeck avait annulé sa conférence de presse pour ne pas répondre à des questions qui auraient pu éventer certains dossiers. Dont celui de Trebel. Vendredi soir, après le match contre Vaduz, la direction liégeoise au complet a étudié l’opportunité de ce transfert à Anderlecht. Pas de gaieté de coeur mais en sachant aussi que le joueur était perdu pour le Standard vu que les offres de l’étranger n’arrivaient pas. Le feu vert était alors donné pour finaliser les négociations ce week-end à hauteur de 3 millions. Auxquels il faut aussi rajouter près de 650.000 euros que le club va économiser sur le salaire de Trebel.
Le Standard a donc finalisé un départ. Va-t-il en faire de même avec Belfodil ? Dans ce dossier, la tendance actuelle est plutôt à l’espoir de le conserver encore six mois. Pourquoi ? D’abord, parce que cela s’est refroidi du côté d’Everton qui n’a toujours pas envoyé la moindre offre offi cielle alors que les discussions entre les deux clubs se poursuivent. Ensuite, parce que d’autres formations sont intéressées. On ne parle plus du Celta Vigo dont l’offre n’était que de 2,5 millions. Mais bien d’autres entités anglaises – Belfodil n’est pas chaud pour West Bromwich – et allemandes avec même la possibilité éventuelle d’une vente cet hiver tout en conservant le joueur jusqu’au terme du championnat. C’est la situation actuelle mais qui évolue évidemment de jour en jour.
TOURÉ PRÊTÉÀ AUXERRE
Parallèlement, le Standard ne reste pas inactif et cherche toujours des renforts pour sa ligne médiane. Là aussi, il pourrait y avoir des avancées cette semaine mais rien n’est jamais acquis en période de mercato. Un mercato que le club avait prioritairement orienté dans le sens des départs. En plus de Trebel ce dimanche, cinq sorties avaient déjà été actées : Rochinha, Bahlouli, Arslanagic, Soares et Elderson. D’autres devraient suivre. Ainsi, Touré va être prêté à Auxerre avec option d’achat alors que Yattara pourrait s’envoler en Ligue 2 ou dans le Golfe.
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