Anderlecht aurait signé un contrat avec Kanu après sa rupture de contrat avec le Standard: un gentlemen’s agreement l’interdit…

À Sclessin, on en est persuadé que quelque chose se prépare autour de Kanu. Si aucune plainte n’a encore été déposée devant les instances compétentes, pour rupture unilatérale de contrat, on sait que la tentative de conciliation, par avocats interposés, n’aboutira sans doute à rien. Qu’en clair, aucun compromis ne sera trouvé quant à l’indemnité de départ sollicitée par le club liégeois.

Mais là où le coup est le plus difficile à avaler, c’est qu’on est sûr « à 99 % », au Standard, que le défenseur central brésilien a signé un contrat en faveur d’Anderlecht ou, au minimum, est en pourparlers avancés avec le joueur, ainsi que nous l’avions révélé dans la foulée de la rupture de contrat signifiée par le clan du joueur brésilien.

« De nombreux éléments en notre possession vont effectivement dans ce sens-là et nous autorisent à penser que Kanu s’est lié ou négocie avec le Sporting », confie Pierre Locht, le team manager des Rouches, spécialisé dans les dossiers juridiques.

Le Standard, et c’est un euphémisme de le dire, n’est pas disposé à se laisser faire. Parce que si cette fameuse loi de 1978 permet à un joueur de casser unilatéralement son contrat de travail de sportif rémunéré sans la prestation d’un préavis (seule obligation : le paiement d’une indemnité qui varie en fonction du salaire et de la durée du contrat), les clubs belges ont conclu un gentlemen’s agreement dans lequel ils s’engagent à ne pas placer sous contrat un joueur ayant eu recours à ce procédé. S’il a mis Kanu sous contrat, Anderlecht sera donc pris en défaut.

> La réaction complète du Standard à lire dans Sudpresse Sports de ce vendredi.