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Même si le succès fut poussif dans les chiffres, le club principautaire a su rester calme pour finalement émerger en toute fin de match face au Cercle de Bruges. De quoi lui permettre de se hisser sur le podium et de devenir l’équipe en forme du moment. La preuve à travers les mots d’Alexandre Czerniatynski.
Sans faire de bruit, le Standard est tout doucement en train de trouver son rythme de croisière. Invaincues depuis la reprise, les troupes de José Riga n’offrent pas encore de belles combinaisons dans le jeu mais leur abnégation leur permet d’enchaîner les succès. De quoi voir son appétit grandir au fil des semaines… « Bruges et Anderlecht n’ont pas encore joué mais les Rouches sont clairement en train de leur mettre une certaine pression en revenant dans leur sillage. Voici quelques mois, on pensait que le Standard allait vivre une saison sans saveur mais c’est oublier que cette formation ne meurt jamais« .
Grâce, notamment, à une plus grande aisance dans les matches face à de modestes adversaires : « L’état d’esprit a changé. Auparavant, on ne sentait pas cette envie de se faire mal sur le terrain. Prendre un point équivalait à un résultat satisfaisant ce qui est évidemment en totale contradiction avec les valeurs du club. Désormais, la donne est totalement différente et ce, pour le plus grand bonheur du public. Celui-ci se remet à scander le nom de ses idoles. Si la magie commence à opérer dans les tribunes, je pense que le Standard peut réaliser un coup fumant d’ici la fin de saison ».
À travers ces mots, l’ancien Diable rouge ne peut cacher le mot titre… « Si j’étais dans le vestiaire liégeois, je pense que je m’efforcerais de glisser cette ambition dans la tête des joueurs. Bien entendu, cela risque d’être difficile car la concurrence est rude mais pourquoi ne pas y croire ? Les victoires sont à nouveau là et les joueurs prennent de plus en plus confiance en leurs qualités ».
Seulement, pour transformer cet hypothétique rêve en réalité, il va falloir hausser son niveau de jeu dans les plus brefs délais. « Oui et non… Si Olivier Werner n’avait pas sorti une bonne dizaine de ballons, le match aurait très certainement tourné autrement. En cas de succès par trois buts d’écart, le Standard aurait reçu les éloges des médias. Ce ne fut pas le cas mais l’envie est présente… Il reste à trouver la bonne carburation devant le but et ce sera difficile de les arrêter ».
Une remontée fantastique au classement qui pourrait s’avérer déterminante lors de playoffs toujours aussi décriés par les gens du métier. « La formule pourrait s’avérer payante pour les Rouches mais je reste convaincu que ce n’est pas comme cela que nous allons améliorer notre football. On évoque le peu de jeu offert par Adrien Trebel et ses partenaires mais, en toute franchise, quelle équipe se montre chatoyante ? Seul le Club de Bruges a fait vibrer les amateurs pendant plusieurs mois mais la machine commence à s’essouffler. D’ailleurs, je n’aimerais pas être dans la position des Brugeois car, en dépit d’une saison de tous les records, ils pourraient tout perdre sur le fil… La pression doit être intense dans leurs rangs et j’ai la conviction que le Standard a la carrure pour profiter du combat entre le Club de Bruges et Anderlecht. Maintenant, n’oubliez pas que je ne suis pas bon pour les pronos (rires) ».
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