Une nouvelle fois, le Standard est retombé dans ses travers défensifs. Une récurrence qui l’empêche de décoller cette saison.
«Nous n’arrivons pas à enchaîner les succès et cela a forcément un impact sur notre moral », glisse Collins Fai. «Nous prenons une gifle et nous avons besoin d’un peu de temps pour nous réveiller. C’est vraiment rageant car, au vu de la qualité présente dans le noyau, nous avons tout en main pour réaliser de grandes choses. » Une phrase qui sonne comme une vérité générale mais qui ne peut cacher l’implacable vérité : les Rouches voient le top 6 s’éloigner. «Vous connaissez le championnat belge… Il reste énormément de matches, donc les playoffs 1 constituent toujours notre principal objectif », lâche un Ibrahima Cissé déçu de son retour à Malines.
«J’avais à coeur de faire mieux mais, lorsque vous laissez votre adversaire revenir dans les débats, il apparaît impossible de revendiquer quelque chose. Avant le repos, on offre l’égalisation et, alors que le coach nous avait demandé de ne pas perdre le fil de nos idées durant la pause, nous encaissons directement. C’est difficile à comprendre… » Un manque de mots pour décrire les immenses errements défensifs des Principautaires. «La première rose, je préfère ne pas en parler car cela peut arriver à tout le monde », souffle Alexander Scholz.
«Par contre, on se laisse avoir comme des enfants peu après le repos et cela conditionne la suite des événements. On ne peut pas dire que Malines était plus fort que nous mais, en raison de nos largesses défensives et de notre manque d’efficacité, nous repartons avec cette défaite. C’est dur à encaisser mais les échéances à venir sont importantes donc nous devons retrousser nos manches au plus vite. »
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2 réponses à Alexander Scholz : « On s’est fait avoir comme des enfants »
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Avec des garçons comme Belfodil-dossevi-Sa-Scholtz-Layfis-Trebel-Edmilson, et j’en passe, bien évidemment qu’on a un des meilleurs noyaux du championnat. Maintenant, regardons ce qu’il se passe ailleurs ! Anderlecht, malgré la locomotive Téodorchik, déçoit.
Je m’aperçois d’une chose : les pseudo cadors du championnat ont de plus en plus de mal à tirer leur épingle du jeu et à concrétiser leur supériorité face aux soi-disant « petites equips », toujours bien regroupées, déterminées et organisées. Nous manquons donc singulièrement de niveau devant pour tirer profit de notre domination souvent stérile, alors qu’en face, avec les moyens du bord, on spécule sur les espaces ainsi libérés et leur seule vitesse pour nous prendre en contre. Rien de sorcier !
Il va peut-être falloir apprendre à moins nous découvrir, à jouer moins haut pour éviter de se faire prendre au piège régulièrement et légitimement tendu par plus malin que nous, tout simplement.
Toi le premier !