Aleksandar Jankovic a balayé large, hier à l’heure de préfacer un Eupen-Standard que l’équipe liégeoise, en mauvaise posture, a tout intérêt à bien négocier si elle veut conserver l’espoir d’accrocher les playoffs 1.
La gifle reçue face à Bruges
« Il n’y a pas eu de problème de mentalité . 0-3, c’est lourd, mais cela s’est joué sur des moments clés. Avant le 0-1, Bruges n’a pas d’occasion, alors qu’on loupe le 1-1, et le 0-2 tombe alors qu’on est mieux dans la rencontre. On a reçu une leçon de réalisme dans les deux rectangles… »
Le déplacement à Eupen
« C’est fini avec les calculs. Le Standard doit imposer son jeu et contrôler la vivacité d’une équipe très joueuse et de joueurs légers, qui adorent les mouvements et sont plein d’énergie ».
La titularisation de Gillet dans le but
« On a parlé avec Gillet et Hubert. Ce dernier est jeune et il faut le protéger plutôt que de lui laisser subir une pression liée au contexte qui veut que le Standard reste sur une série de quatre matches sans victoire. Il ne serait pas honnête de tout lui imputer et je ne le pointe donc pas du doigt. Mais Gillet a montré une mentalité superbe, alors que c’est la première fois, à 37 ans, qu’il découvrait le banc. La chance revient vers lui… »
Les retrouvailles avec Sébastien Delferière
C’est lui qui avait dirigé Standard-Lokeren, à l’issue duquel Jankovic avait parlé de « faute monumentale » de l’arbitre hennuyer, coupable à ses yeux de ne pas avoir vu la poussée d’Ingason sur Hubert sur l’égalisation waeslandienne. « J’ai beaucoup de respect pour les arbitres. Depuis que je suis en Belgique, il n’y a que deux ou trois fois que j’ai formulé un commentaire sur la prestation du referee, lorsque c’était trop visible. Mais une équipe qui ne gagne pas un seul de ses quatre derniers matches ne peut pas parler de l’arbitrage… »
Sa situation
« La pression, je me la mets moi-même et elle est plus forte que celle qui vient de l’extérieur. Je ne sais pas vivre sans elle… » Jankovic avait dit, à l’issue de la défaite face à, Bruges : « Depuis mon arrivée, j’ai changé le système plus d’une fois mais aussi les joueurs, les gardiens et même le capitaine. Peut-être qu’un jour on va me changer…» Que voulait- il dire ? « Que le football est un monde de passants. L’entraîneur est toujours le premier à partir. Celui qui n’est pas prêt à cela n’est pas fait pour ce métier. Si j’ai dit ça, c’est pour montrer que je veux toujours chercher la solution et je me bats pour la trouver, sans chercher d’excuse et pleurer. Je n’ai pas envie d’être spectateur de ma propre vie. »
La revalorisation salariale d’Ishak Belfodil
« On apprend toujours plus des gens dans les moments difficiles. Malgré une situation turbulente, liée à un éventuel transfert, Belfodil a affiché une mentalité superbe. Il a conservé, à l’entraînement, sa concentration, son enthousiasme et son professionnalisme. Chapeau ! » –
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