Sept rencontres de rang sans connaître le moindre succès. Une seule victoire en déplacement depuis l’entame de la compétition. Que les choses soient claires, le Standard affiche un bilan digne d’une formation mûre pour les playoffs 2. Dès lors, hors de question d’évoquer le top 6 dans les jours qui viennent. L’honneur des joueurs, de la direction et du blason sont en jeu sur la pelouse de Waasland/Beveren. Ni plus, ni moins…
« Pour réussir à s’en sortir, nous devons absolument éviter de paniquer. Il faut se regarder droit dans les yeux et se dire les mots justes. Grâce à cela, on pourrait casser la dynamique négative ». Cette phrase, lâchée par Aleksandar Jankovic en conférence de presse, fleure la facilité mais elle témoigne d’un constat aussi triste que réel. Les supporters des Rouches veulent de la sueur, de la combativité et un esprit tourné vers le dépassement de soi. Le beau jeu peut rester dans le vestiaire… « Nous vivons une période très compliquée, tout le monde le sait », poursuit le mentor liégeois. « Mais c’est dans ces situations que la force d’un noyau ressort. On va se serrer les coudes et traverser les tempêtes… Nous devons le faire ».
Par ces mots, il évoque la mission principale de ses troupes à savoir le fait de retrouver de la confiance. Et pour qu’elle vienne s’immiscer dans les jambes des joueurs, certes talentueux, mais diablement fébriles en possession de balle, trois points sont nécessaires.
« Une formation comme la nôtre est perpétuellement sous pression. La mauvaise passe ne fait que la renforcer. Ce déplacement à Waasland sera très compliqué car nos adversaires auront envie de surfer sur leur bonne vague actuelle. Toutefois, nous débuterons la rencontre avec la volonté de l’emporter. C’est le minimum… »
Ultime remède : rester unis
Se faire mal malgré les gifles reçues. Ne pas accepter les revers avec complaisance. Se battre sur chaque ballon. Des valeurs simples, évidentes mais tellement oubliées en bord de Meuse.
« Il ne sert à rien de pointer telle ou telle individualité. Tout le monde a été mauvais à un moment ou un autre. On me parle parfois de mes choix mais peu importe ceux-ci, ils sont critiquables car nous enchaînons les piètres performances. Si je ne bouge rien, on dira que je n’essaie pas assez. Et si je change, on me reprochera le manque d’automatismes. Tout est matière à discussion, surtout quand le destin joue contre vous… Le plus important reste la cohésion et ce, tant dans les bons que dans les mauvais moments. Est-ce que je compte faire des changements dans l’équipe ? Je suis en mesure de modifier mes batteries après une victoire plantureuse alors imaginez maintenant… Beaucoup d’éléments ont été négatifs mais mon travail consiste à trouver ce qui fonctionne encore. Nous venons d’avaler une bonne semaine de travail et les cadres ont parlé à plusieurs reprises. Le contenu restera confidentiel mais nous savons prendre nos responsabilités. Le Standard a les ressources pour quitter la crise… »
Une certitude dans la voix qui attend désormais des actes. Pour préparer le prochain exercice, les Liégeois doivent s’y mettre dès maintenant. Waasland sera le premier test…
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