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N’en déplaise à ceux qui se sont plu à le détester, Roland Duchâtelet est une belle personne.
Droit au point de ne plus savoir se courber, intègre à en déprimer les grands justiciers, parfois plus catholique que le Pape, souvent plus vierge que les bonnes sœurs du la charité. Sa méfiance à l’égard des agents et des managers de tout bord était du reste intimement liée à son allergie à l’égard de tous les coups tordus et de toutes les petites supercheries.
Mais, au-delà de ses indéniables qualités humaines, beaucoup se posent désormais la question de savoir à quel jeu joue Roland Duchâtelet. Présent à Saint-Trond plus régulièrement qu’à son tour, « conseilleur » de luxe dans les transferts trudonnaires (sa facture de téléphone pour les appels passés au véritable président de Saint-Trond, Bart Lammens reste sans doute extraordinairement élevée), l’homme continuerait par ailleurs d’entretenir d’étranges proximités avec le Standard.
Selon plusieurs sources concordantes, l’ancien patron de Sclessin se serait en effet montré actif (ou à tout le moins étrangement coopérant) dans le cadre des transferts sortants, Duchâtelet n’hésitant pas à passer personnellement l’un ou l’autre coup de fil à des clubs étrangers afin d’y recaser des joueurs surnuméraires au Standard… Surprenant.
Mais alors, pourquoi ? Pourquoi l’une des plus grandes fortunes du pays gaspille-t-elle une partie de son été à aider un club qui ne lui appartient plus et auquel il ne doit que peu d’amour et peu d’amitié ?
Par charité ? Par sens du devoir accompli ? Pour rattraper les erreurs du passé ? Parce qu’il lui reste encore de l’argent à encaisser ? Mystère.
Grâce à de « bons banquiers », Bruno Venanzi apparaît désormais comme le seul propriétaire du Standard mais il n’empêche que l’ombre de Duchâtelet continue de planer. Le récent transfert de Yattara semble du reste avoir été partiellement négocié par Dylan Salomon, un étonnant «facilitateur » français qui avait autrefois réussi à gagner la confiance de Duchâtelet en se présentant comme le meilleur moyen de contourner les agents.
Egalement bien introduit du côté de Saint-Trond, Salomon apparaît depuis plus d’un an comme l’un des hommes de « Roland » et son implication dans l’un des gros transferts de l’été a de quoi surprendre à défaut d’inquiéter.
N’en doutons guère. Comme une cuvée de beaujolais, le Standard nouveau est arrivé. La révolution est en marche mais une ombre continue de coller à ses pieds. Pour le meilleur sans doute bien plus que pour le pire, cette ombre se nomme encore et toujours Roland Duchâtelet.
Source : carrementsteph.be
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