Jean-François Gillet a certes perdu sa place entre les perches du Standard, mais il n’en demeure pas moins compétitif.
Comptez sur lui pour saisir à nouveau sa chance si elle se présente. À 37 ans, il affiche encore un bon niveau, ce qui ne surprend pas Anthony Moris qui, la saison dernière à Malines, que le Standard affronte d’ailleurs ce dimanche, a vécu dans son ombre et progressé à son contact, avant de lui succéder en qualité de titulaire. « Il a encore l’étoffe d’un grand gardien du championnat de Belgique », dit-il.
« Sa récupération est importante, dès qu’il a un moment, il dort » – Anthony Moris
« Il est encore costaud. Mieux, il est inoxydable. » Mario Innaurato, qui a connu Gillet chez les Diables rouges, lors- qu’il était le préparateur physique du staff technique dirigé par Marc Wilmots, opine du bonnet : « Jean-François n’est ni un amuseur, ni un bon copain, ni un mec marrant », dit-il tout de go. « C’est un bon gardien, un type fiable, sur et en dehors du terrain, un véritable passionné qui bosse énormément et se connaît par cœur. Outre le fait qu’il mène une vie relativement stable, son hygiène de vie est incroyable. Il accorde une attention particulière à tout, à ce qu’il fait, à ce qu’il boit, à ce qu’il mange. Inévitablement, lorsque c’est le cas, un footballeur allonge sa carrière de plusieurs mois ou plusieurs années ». Ce n’est évidemment pas par hasard qu’ « Il gatto » (le chat) comme on l’appelait en Italie, a marqué l’histoire de l’AS Bari, en devenant, avec 346 matches joués, le joueur le plus capé du club des Pouilles.
« Sa récupération est importante », souligne Anthony Moris. « Dès qu’il a un moment, il dort. Combien de fois n’a-t-on pas rigolé de ses siestes, qu’il affectionne ? Il sait qu’il en a besoin. Du coup, il ne paraît jamais fatigué et a toujours envie de remettre des couches, de travailler avant chaque entraînement. C’est de plus en plus rare actuellement. » Guillaume Hubert a aussi été marqué par le côté rassembleur de son concurrent. « Jean-François s’est intégré à la vitesse de l’éclair dans le vestiaire », confie-t-il.
« J’avais rarement vu ça avant lui. C’est un leader qui, en plus d’être agréable à vivre, dit les choses de manière franche lorsqu’il doit s’exprimer. » Et Anthony Moris de conclure : « Il est respecté par tous. Il ne parle pas à tort et à travers, pour ne rien dire, mais lorsque la situation l’exige. C’était souvent le cas, à Malines, lorsque les choses al- laient moins bien… »
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