70 nouvelles caméras pour filmer plus précisément tous les supporters à Sclessin

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C’est une des trois mesures chocs concernant la hausse des mesures de sécurité réclamées par le bourgmestre de Liège Willy Demeyer et sa police. Le Standard a accepté d’investir 400.000 euros pour acheter une septantaine de nouvelles caméras haute définition.

C’est une des trois mesures chocs concernant la hausse des mesures de sécurité réclamées par le bourgmestre de Liège Willy Demeyer et sa police. Le Standard a accepté d’investir 400.000 euros pour acheter une septantaine de nouvelles caméras haute définition. Elles permettront de filmer, d’enregistrer et de zoomer sur l’ensemble du stade. Les autres mesures sont l’interdiction de stade étendue à une centaine d’autres supporters et l’augmentation du périmètre de sécurité autour du stade.

1. 70 nouvelles caméras haute définition

« Le problème avec les caméras actuelles », explique Christian Hanon, le responsable de la sécurité du Standard, « c’est que, lorsqu’on zoome sur quelqu’un, elles n’enregistrent pas le reste de l’image et on perd ainsi d’autres événements voisins. De même, lorsqu’on regarde les images en différé, elles ne sont pas d’assez haute définition que pour pouvoir zoomer nettement sur quelqu’un. Et lorsqu’il s’agit de fournir des preuves, les images floues sont insuffisantes. »

Ces nouvelles caméras haute définition vont répondre à ces deux problèmes. C’était une demande pressante de la police de Liège confrontées à une montée de la violence et aux incidents dans le stade. « Il est de la responsabilité du Standard de répondre à nos demandes », reprend Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège. C’est donc le club qui financera cet achat : 400.000 euros !

2. 100 nouvelles interdictions de stade

De nombreux incidents se sont déroulés lors de quatre rencontres récentes. A Charleroi-Standard et contre Feyenoord, Zulte-Waregem et Anderlecht à Sclessin. Après avoir visionné des dizaines d’heures d’images, la police a pu identifier une centaine de fauteurs de troubles, notamment pour des jets de projectiles sur le terrain et sur les forces de l’ordre. Elle a transmis la liste au parquet fédéral et a demandé pour tous une interdiction de stade. Ceux qui, parmi eux, ont en plus provoqué des blessures à une vingtaine de policiers verront également leur dossier transmis au parquet de Liège en vue de poursuites pénales.

Et dans ce nombre, on ne compte même pas ces fameux « free fighters », ces combattants libres qui n’ont même pas de ticket au stade et qui ne viennent que pour se battre. Bien souvent, ils viennent de l’étranger et sont difficiles à identifier.

3. Etendre le périmètre interdit autour du stade

« A la demande de la police, j’ai également demandé à ce qu’on étende le périmètre d’interdiction de stade à ces personnes », reprend Willy Demeyer. « Il ne faut plus qu’ils viennent zoner autour du stade et provoquer des bagarres. La loi football permet de l’étendre à 5 kolimètres, ce qui est bien sûr de trop. Mais il sera défini par la police selon la topographie des lieux. »

Il devrait déjà être d’application pour le match de ce vendredi soir contre Mouscron.

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