Le Standard a-t-il trouvé une ou plusieurs solution(s) au départ d’Ivan Santini ? Le Clasico perdu face à Anderlecht repose le débat. Aleksandar Jankovic et son staff ont quinze jours devant eux pour trouver des alternatives.
Même si l’unique but du Clasico est tombé sur une phase arrêtée, un coup de coin en l’occurrence, Standard-Anderlecht a mis en lumière, dimanche, le rôle essentiel que peut jouer un véritable attaquant de pointe. Et sur ce plan-là, l’imposant Lukasz Teodorczyk a dominé le feu follet Benito Raman, qu’Aleksandar Jankovic, depuis son arrivée en bord de Meuse, utilise en front de bandière, un cran plus haut, sur l’échiquier liégeois, qu’Ishaak Belfodil. Sans que l’ancien Gantois, à qui on ne peut pas reprocher de jouer à l’économie, ne soit ce qu’on appelle un «tueur», même s’il persiste lui-même à dire qu’il est capable d’inscrire, toutes compétitions confondues, une bonne dizaine de buts sur l’ensemble de la saison. Cela étant, jamais, au cours de ces dernières années, le Standard n’a compté dans son effectif professionnel autant d’attaquants qu’aujourd’hui.
Ils sont sept (!) à y émarger, avec des statuts et des profils très différents. Si Jankovic a jusqu’ici décidé d’accorder ses faveurs au tandem composé de Raman et Belfodil, qu’il estime le plus efficace et le plus complémentaire, il a dû aussi se rendre à l’évidence: les qualités de vitesse et de percussion de Raman ne suffiront pas toujours à faire la différence lorsqu’il s’agira de se frotter à des défenses extrêmement compactes, comme l’était celle d’Anderlecht dimanche. C’est dans ces rendez-vous là que l’ombre d’Ivan Santini, qui était lui un vrai finisseur à défaut d’être un joueur de grand talent, continuera à planer sur Sclessin et à animer les débats. Pour remplir cette mission-là et occuper ce poste si spécifique attribués à ceux qu’on nomme les buteurs, ils sont trois à pouvoir entrer en concurrence. Quoi que l’expression soit particulièrement mal choisie, tant le sort réservé à Renaud Emond semble réglé depuis longtemps, Daniel Van Buyten nourrissant les plus gros doutes quant à la valeur réelle de l’attaquant gaumais, pourtant réapparu quelques minutes en Coupe de Belgique à Geel avant d’à nouveau disparaître de la circulation. Détail piquant: Emond était invité, hier soir, à disputer Standard- Lokeren avec les Espoirs rouches, aux côtés de Ryan Mmaee, autre candidat, mis au ban du noyau A pour manque d’implication et d’ardeur au travail et incapable jusqu’ici de justifier les énormes espoirs placés en lui. Et puis, il y a Orlando Sa, le plus proche sans doute, sur le plan du registre de jeu et du gabarit, d’Ivan Santini, même si on rappellera que la priorité de la direction du club principautaire, en plus d’Ishak Belfodil, allait à l’engagement de Martin Pusic, actif au Danemark, à Midtjylland. Dans les dernières heures du mercato estival, le 31 août, cet attaquant possédant la double nationalité croate et autrichienne avait débarqué à Sclessin pour négocier son contrat, mais le président du Standard Bruno Venanzi avait refermé le dossier face aux prétentions financières, jugées tout à fait exagérées, du joueur de 29 ans. Sans quoi Pusic serait parti avec l’étiquette de numéro 1…
D’ici à la fi n de l’année 2016, ce sont donc exclusivement à des solutions internes qu’Aleksandar Jankovic et son staff technique devront s’en remettre, pour permettre au Standard de faire bonne figure lors des seize matches figurant à son programme belge et européen, avant l’ouverture du mercato d’hiver. Et dans l’immédiat, ce sont sur les meilleures combinaisons offensives possibles que Jankovic planchera durant cette mini-trêve internationale, sachant que le Standard jouera gros lors des déplacements à Courtrai, à La Gantoise et à Ostende, tous programmés durant ce mois d’octobre, comme il en ira de la visite du Panathinaikos à Sclessin, sur la scène de l’Europa League.
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Une réponse à 7 attaquants mais il manque un tueur
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Bien sûr, il nous manque un vrai tueur, devant. Mais honnêtement, je crois qu’aucun attaquant ce dimanche contre les mauves n’aurait été capable d’en mettre UN au fond, tant le jeu adverse était fermé comme une baraque à frites ! Et la fatigue des lendemains de coupe d’Europe a certainement bien plus pesé dans nos jambes que dans celles d’en face, car, jouant chez nous, nous nous devions de faire le jeu face à cette équipe hyper regroupée et jouant extrêmement bas, ne nous laissant de la sorte aucun espace exploitable….