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1 – Fanatisme : Il a insulté Maradona et Vande Walle
Petit déjà, Jankovic avait la passion du ballon rond. Une passion qui, par moments, virait carrément au fanatisme. Formé à l’Etoile rouge, le plus grand club du pays, il y fut ramasseur de balles les soirs de Coupe d’Europe. Il raconte ainsi avoir été tellement absorbé par l’ambiance survoltée qui y régnait qu’il insulta à plusieurs reprises Diego Maradona en personne, à l’époque où il défendait les couleurs du Barça et avait marqué contre son équipe d’un lob subtil. Il fit pareil avec… Philippe Vande Walle (Bruges), avec qui il travailla ensuite à Malines et qu’il retrouve au Standard. Un jour, il s’est aussi introduit via une porte dérobée dans un hôtel sous haute surveillance où logeait le Real Madrid de Butragueno afin de demander – et d’obtenir – un maillot de la star madrilène.
2 – Blessures : Il a arrêté sa carrière de joueur à 28 ans
Jankovic a connu une carrière de joueur assez exotique. Après une saison dans le noyau pro de l’Etoile rouge, ce médian offensif a quitté son pays à 19 ans, en raison de la guerre. Il est allé tenter une première aventure exotique à 25.000 kilomètres de là, aux Bonnyrigg White Eagles, un club de la périphérie de Sydney, en Australie. «Ce fut un sacré changement parce que tout s’est décidé en 48 heures », rappelait-il récemment. Par la suite, il revint en Europe et évolua deux saisons à Cherbourg puis deux autres à Pau, où il travailla sous les ordres de… Slavo Muslin, qu’il secondera par la suite dans pas moins de quatre clubs. Affaibli par des soucis récurrents aux genoux, Jankovic termina sa carrière active par une dernière pige aux Etats-Unis, à Kansas. A 28 ans à peine.
3 – Langues : Il est polyglotte et francophile
Aleksandar Jankovic aime séduire son auditoire. Et il le respecte. «Quand j’arrive quelque part, je fais l’effort de m’intégrer, et donc d’apprendre la langue. Peu importe si je commets des fautes de syntaxe ou paraît ridicule. J’y vois plutôt une forme de respect pour ceux qui t’accueillent. » Parlant parfaitement le français depuis son passage en France, ce francophile avéré – il avoue adorer la culture française et lire des romans dans la langue de Voltaire – est passé sur le banc de l’école, à Lokeren puis à Malines, pour apprendre le néerlandais, langue qu’il maîtrise suffisamment pour pouvoir comprendre et tenir une discussion correcte. De son propre aveu, il parle couramment le serbe, l’anglais, le russe, le bulgare et possède également des notions d’allemand, d’italien et d’espagnol.
4 – Débuts : Plus jeune coach de l’Etoile rouge
En Serbie, l’Etoile rouge de Belgrade est une institution. Le plus grand club du pays, qui a remporté une Coupe des champions en 1991, l’année où Jankovic était dans le noyau avant son exil en Australie, mais aussi 27 titres de champion et 24 Coupes nationales. Le club où il a fait ses premiers pas comme joueur mais aussi comme adjoint (de Muslin, déjà) puis d’entraîneur principal, lors de la saison 2007-08, à 35 ans (faisant de lui le plus jeune coach de l’histoire du club). A l’époque, il succéda à Milorad Kosanovic mais ne parvint pas à ramener le titre et fut limogé en juin, avec possibilité de prendre la tête de l’école des jeunes, preuve que malgré la nécessité d’un électrochoc (il fut remplacé par Zdenek Zeman), son travail n’était que partiellement remis en cause.
5 – Famille : Son père est un journaliste sportif réputé
Pour les journalistes qui le côtoient, travailler avec Jankovic est un réel plaisir. Outre le fait qu’il est affable, souriant et disponible, il ne pratique pas la langue de bois, même quand son équipe vient de le décevoir et que, logiquement, il pourrait être tenté de noyer le poisson comme le font si bien quantité d’entraîneurs de « grands » clubs. L’une des raisons de ce trait de caractère est à aller chercher dans ses racines familiales puisque son propre père, Bobi Jankovic, fut un des journalistes sportifs les plus en vue du pays, qui couvrit pendant 25 ans les moindres faits de l’Etoile rouge et de la sélection. Il couvrit notamment 6 Coupes du monde. «Et donc, je connais parfaitement l’importance, pour les journalistes, d’avoir une déclaration du coach », s’amuse-t-il.
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