Face aux clubs classés aujourd’hui en ordre utile pour participer aux playoffs 1, le Standard n’a arraché que 4 points sur 24 et un seul succès (face à Zulte Waregem) en huit sorties. Il est difficile, dans ces conditions, de croire en une issue favorable pour une équipe liégeoise qui, hier, a pris un gros coup sur la tête.
Il y avait comme un parfum derésignation hier à Sclessin. Dans le chef d’un public qui, au coup de sifflet final, a généreusement conspué ses favoris, mais aussi d’une équipe qui, à 0-2, a complètement laissé tomber les bras, fataliste et dépitée, incapable de trouver la moindre faille dans un match où le FC Bruges a fait valoir, à défaut d’une qualité de jeu exceptionnelle, sa parfaite organisation, sa maturité et son efficacité. Et cela a suffi pour réduire à néant tous les bons plans principautaires.
Le Standard n’y arrive tout simplement pas. À conserver le zéro derrière, ce qui ne lui est plus arrivé depuis la victoire signée au Panathinaikos, sur la scène de l’Europe League (0-3), le 3 novembre 2016, et donc pour la onzième fois consécutive hier face à Bruges. À gagner, ce qu’il n’a plus fait depuis quatre matches et la réception de Westerlo à Sclessin, le 11 décembre. Et à vaincre un adversaire classé dans le top 6…
1 POINT TOUS LES 2 MATCHES
« On a quand même battu Zulte Waregem » , rétorque le plus sérieusement du monde Eyong Enoh. Qui a mille fois raison : c’est du reste, depuis le début de saison, le seul succès signé par le Standard face à une équipe actuellement classée en ordre utile pour prendre part aux playoffs 1(FC Bruges, Anderlecht, Zulte Waregem, Ostende, La Gantoise, Malines). C’était le 27 novembre à Sclessin (4-1), dans des circonstances qui avaient largement profité aux Rouches, avec l’exclusion rapide de Soulaiho Meité, le médian défensif de Zulte Waregem. « Ces statistiques ne m’intéressent pas » , dit encore Enoh, qui sur ce coup-là a tort, parce qu’elles servent à pointer du doigt les lacunes d’une formation qui, face au top 6 actuel, n’a grappillé que 4 points sur… 24. C’est un bilan catastrophique. « C’est clairement insuffisant » , admet sans sourciller Junior Edmilson. « Ce n’est pas qu’en gagnant face aux équipes de la deuxième moitié de tableau qu’on peut espérer accrocher les playoffs 1. La différence par rapport aux six premières équipes de la compétition, c’est qu’elles ne commettent pas les erreurs d’enfant dont nous sommes coutumiers et qui plombent nos matches, comme cela a été le cas face au FC Bruges. Et qui, à l’arrivée, font excessivement mal… »
13 DE MOINS QUE BRUGES
4 points sur 24, c’est à titre indicatif… 13 unités de moins que le FC Bruges, le leader qui, lui, a conquis 17 points sur 24. Une sacrée différence ! « J’espère que les nouveaux venus pourront nous aider à redresser le tir » , espère Junior Edmilson, qui sait que sur les huit dernières sorties avant la fin de la phase classique de la compétition, lui et ses équipiers affronteront encore… quatre équipes positionnées dans le top 6, à cinquante jours de l’emballage final. Ce qui, sur le plan des statistiques, est très inquiétant pour l’équipe principautaire, mais à l’inverse rassurant aussi parce que s’il parvient à inverser la tendance, le Standard peut trouver là sa planche de salut, puisqu’il défiera encore, dans son stade de Sclessin et dans l’ordre, La Gantoise, Malines et Ostende, après s’être déplacé à Anderlecht. Chaud devant !
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Commentaires
Commentaires
Vrai que ces statistiques sont interpellantes et …. bien réelles, cette saison du moins. Il est loin déjà le temps pourtant pas si lointain où le Standard prenait la mesure de tous les cadors de la competition Nationale pour redistribuer les points aux plus faibles.