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Le 30 août 2015 restera une date noire dan l’histoire du Standard. Ce jour-là, en étant battu 7-1 à Bruges, le club principautaire a subi sa défaite la plus lourde à l’extérieur depuis le 5 octobre 1947 (7-4 à Anderlecht).
Deux jours plus tôt, la direction avait viré Slavoljub Muslin. Et c’est avec une défense en carton qu’Eric Deflandre a été dans un combat perdu d’avance. Un combat à l’issue duquel une seule constatation s’imposait : le coach remercié 48 heures plus tôt n’était pas la cause de tous les maux.
Un an plus tard, on serait tenté de dire que rien n’a fondamentalement changé. Les Liégeois se retrouvent quasiment dans la même situation à cette différence près que Yannick Ferrera est toujours en place mais sur un siège éjectable. Un peu finalement comme si on avait complètement zappé les douze derniers mois pour reprendre la situation où elle était il y a un an presque jour pour jour. Pourtant, des tentatives de modifications ont été apportées lors de ces douze derniers mois.
1 – Du sang neuf sans plus de succès
Depuis le 7-1, le Standard a vu défiler 18 nouveaux joueurs dont 14 sont toujours au club puisque Yatabare, Valdés, Boschilia et Maniatis n’ont effectué qu’un court passage à Sclessin. Du coup, normalement, dimanche, on ne devrait retrouver au coup d’envoi que Trebel et Enoh comme joueurs ayant vécu cette triste après-midi du 30 août 2015. Que sont devenus les autres ? Sept sont partis (Thuram, Milec, Teixeira, Van Damme, Brüls, Knockaert, Santini). Il y a donc clairement eu un renouvellement des cadres qui, finalement, n’a pas débouché sur plus de succès. Voilà pourquoi le Standard s’est lancé ces derniers jours dans une course contre la montre pour amener du renfort au groupe. Et, similitude avec l’année dernière puisque Dossevi, Emond et Yatabare avaient pris leurs quartiers à l’Académie après le limogeage de Muslin, ces nouveaux joueurs pourraient arriver après l’éventuel départ du coach en place.
2 – Un coach constamment sur la sellette
Dans la foulée du retentissant échec à Bruges, Yannick Ferrera a été engagé pour deux ans. C’est le choix de Bruno Venanzi d’où, à l’évidence, une certaine réticence au moment de s’en séparer. En effet, rarement un coach n’aura-t-il vu autant de camions de déménagement défiler dans sa rue en hésitant au moment de s’arrêter devant son domicile. Même la victoire en Coupe de Belgique, si elle a ralenti les rumeurs, n’a pas éloigné les critiques à son égard. Et dernièrement, Daniel Van Buyten ne s’est pas gêné pour allumer son coach rendant sa position plus précaire que jamais. Même si son bilan mathématique est un échec, même si on cherche toujours un fonds de jeu et une progression du groupe, Ferrera n’est pas le seul coupable. Mais clairement, en un an, il n’a pas été en mesure de changer la situation d’août 2015.
3 – Des décideurs qui ne sont pas sur la même longueur d’onde
En août 2015, le trio Bruno Venanzi- Bob Claes-Axel Lawarée semblait soudé comme jamais, porté par le vent nouveau venu de la vente du club et du départ de Roland Duchâtelet. Mais progressivement, d’autres intervenants se sont immiscés dans la vie du club. Daniel Van Buyten est venu mettre son grain de sable provoquant le départ de Lawarée, remplacé par Olivier Renard. Bob Claes, le directeur général, s’est vite retrouvé esseulé dans cet organigramme pas vraiment défini et en opposition régulière avec les méthodes de l’ancien Diable rouge qui ne font pas que des heureux au club. Dès lors, en un an, on est passé d’un calme relatif en haut de la pyramide à une suite de dissensions qui minent la vie d’un club qui cherche toujours sa ligne directrice. Et où on ne sait plus trop bien qui fait quoi et pour qui… Une réorganisation des tâches s’impose à Sclessin.
4 – Une longue période de préparation infructueuse
Grâce à son succès en finale de la Coupe et du fait de sa participation aux Playoffs 2, le Standard a pu entamer la saison 2016-2017 dès le… 20 mars. Il aurait présenté l’équipe la plus affûtée et la plus prête dès le début de la compétition. On est loin du compte puisqu’en cette fin de mercato on s’interroge toujours sur la valeur du groupe le 1er septembre mais aussi sur le nom de l’entraîneur. Pour éviter tout cela, il aurait peut-être fallu repartir d’une feuille blanche dès la fin des Playoffs 2…
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