La défaite subie à Malines a rappelé une cruelle réalité : le Standard a de plus en plus de mal à s’exprimer en déplacement. Depuis l’été 2011 et la prise de pouvoirs de Roland Duchâtelet, le club liégeois tourne à une moyenne de 42,6 % des points pris hors de Sclessin. Trop peu pour espérer jouer le haut du tableau !
Le mal commence, en bord de Meuse, à agacer. Et à sérieusement inquiéter. Le Standard est-il encore capable de s’illustrer, sur la durée, loin de ses bases de Sclessin ? En concédant, dimanche soir à Malines, sa troisième défaite consécutive en déplacement, après des revers enregistrés à La Gantoise (1-0) et à Ostende (3-1), Adrien Trebel et ses équipiers ont, à leur corps défendant, mis en lumière un problème qui mine le club liégeois depuis longtemps déjà. Relégué à la neuvième place du classement, le Standard ne parvient plus à s’exporter.
« On éprouve beaucoup de difficultés à s’exprimer, surtout à l’extérieur » , confirme Matthieu Dossevi, qui a tiré, à l’ombre des anciennes Casernes malinoises, un vrai signal d’alarme. « On ne pour- ra rien revendiquer de plus dans ce championnat tant qu’on ne livrera pas des matches aussi solides à l’extérieur qu’à Sclessin. Pour l’instant, on est à notre place. On a l’effectif pour figurer dans le top 6 mais on ne le mérite pas… »
Depuis le début de la saison, sur la scène du championnat (on ne tient donc pas compte de la victoire décrochée au Panathinaikos en Europa League et des défaites encourues à Amsterdam et à… Geel en Coupe de Belgique), le Standard affiche un bilan désastreux de 6 points sur 24 et donc de 25 % des points pris à l’extérieur. Une moyenne qui place le club principautaire à hauteur de La Gantoise certes, mais derrière des clubs comme Courtrai (9), Malines (9) et Mouscron (7) dans ce classe- ment particulier dominé par Zulte Waregem (15 points sur 21 avant un déplacement à… Sclessin).
Le Standard a pris moins de points en déplacement que Courtrai, Malines et Mouscron. Et il a déjà concédé quatre défaites, pour une seule victoire…
On l’a dit, le problème n’est pas neuf, très loin s’en faut. Depuis le rachat du club par Roland Duchâtelet, en juin 2011, dans la foulée des deux titres décrochés sous la direction de Michel Preud’homme puis de Laszlo Bölöni, mais aussi de la Coupe de Belgique soulevée par le regretté Dominique D’Onofrio, le Standard se prend régulièrement les pieds dans le tapis dès qu’il est appelé à évoluer loin de la Cité ardente. Les statistiques sont interpellantes : depuis la saison 2011-2012, le club principautaire n’a signé un bilan supérieur à 50 % qu’à une seule reprise seulement, en 2013-2014, lorsque l’équipe dirigée par Guy Luzon avait outrancièrement dominé son sujet durant la phase classique de compétition avant d’offrir le titre à Anderlecht au terme de playoffs 1 très mal négociés. Mais ce qui frappe les imaginations, c’est que, depuis, la situation ne cesse d’empirer.
De 63,3 % des points pris en dé- placement lors de la saison 2013- 2014, le Standard est passé à 46,6 %, puis à 33,3 %, bilan qui l’avait précipité tout droit en playoffs 2. Aujourd’hui, après 8 matches disputés hors de ses bases, les Rouches sont tombés à une moyenne, très inquiétante donc, de 25 %. Ce qui interpelle aussi, c’est le nombre de défaites concédées, saison après saison, par le Standard sur la scène belge. À savoir, lors des deux derniers exercices, 8 re- vers en 20 sorties lors de la campagne 2014-2015 et 10 en 18 dé- placements la saison dernière. À l’arrivée, si le club liégeois n’a pris que 42,6 % des points à l’extérieur depuis l’été 2011, il a subi, en 107 matches joués hors de Sclessin, un total de 44 défaites. C’est tout simplement énorme ! Et à part Mircea Rednic (55,5 % des points en déplacement), Guy Luzon (60 %) et Ivan Vukomanovic (79,1 %), les entraîneurs qui se sont succédé à Sclessin n’ont jamais trouvé la solution au problème, qu’ils s’appellent Yannick Ferrera (35,1 %) ou… Aleksandar Jankovic qui, alors que se profilent à l’horizon des déplacements à Charleroi le 4 décembre et à Genk le 18 décembre, affiche un bilan personnel de 26,6 % des points pris loin des berges de la Meuse.
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Commentaires
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3 réponses à 25 % des points : le pire bilan loin de Sclessin
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On parle beaucoup des lacunes de Trebel ; en fait elles apparaissent au grand jour depuis que Yattabare n’est plus la. On l’a jamais remplacé celui-là.
Dire pourtant, VanMoer, que la 1ére fois où il monta sur le terrain, ce Yattabaré était déjà mal bare dans l’esprit de certains ! Un veau assis non loin de moi n’a cessé de l’ouspiller durant la rencontre car il le trouvait « ridicule », en égard à notre Julien De Sart ! Comme quoi, les avis évoluent vite, parfois.
Merci encore pour la réaction Gerouche. Je ne suis pas seul dans le désert
Je constate que tu postes directement tes commentaires comme moi sans passer par Facebook et autres réseaux que je n’ai pas envie de rejoindre. Je vais relancer Webmaster là-dessus.
Pour en revenir à Yattabaré c’est vrai qu’il etait très critiqué au début mais par des veaux qui ne voyaient que son style et pas son rendement
Quant à Julien, ce n’est que mon avis mais il m’a jamais convaincu. C’était le contraire en fait , une certaine élégance mais incapable d’aller au charbon pour un demi def