Bruno Venanzi entend redéployer l’Académie Robert Louis-Dreyfus, qui a vu filer, depuis dix-huit mois, ses plus beaux joyaux. Zinho Vanheusden a rejoint les rangs de l’Inter Milan, Adrien Bongiovanni a signé à Monaco, Thibaut Verlinden à Stoke City, Ilas Moutha Sebtaoui à Manchester United, tandis que d’autres ont préféré quitter les bords de Meuse pour déposer leurs valises dans un autre club belge (Anderlecht, Genk, FC Bruges).
Aussi le président du Standard a-t-il décidé d’affecter une partie des 10 millions qu’il s’apprête à injecter dans le club à la formation des jeunes, pour tenter de conserver ses meilleurs éléments. « Cette augmentation de capital permettra de revoir à la hausse les salaires de certains joueurs incontournables de l’effectif professionnel que nous souhaitons conserver, mais cet apport d’argent sera aussi investi dans certains jeunes top talents, de manière à tout faire pour les garder à l’Académie », avait expliqué Bruno Venanzi le 21 février, lors de l’assemblée générale de la Famille des Rouches (FDR).
Nouvelle cafétéria
Mieux encore, le patron de Sclessin souhaite moderniser et développer les infrastructures du bloc jeunes de l’Académie. Ainsi, le bâtiment situé à gauche de l’entrée du site, qui abrite un dortoir, sera agrandi pour faire place à dix-huit studios avec une conciergerie. Des studios destinés à accueillir les jeunes du Standard. Ceux qui, par exemple, ne souhaitent plus aller à l’internat, ou ceux qui sont appelés à rejoindre l’effectif professionnel, voire même des jeunes joueurs en test. Le tout sera surplombé par une cafétéria avec vue panoramique sur tous les terrains de football, l’ancienne ayant été transformée en bureaux.
Si les plans sont prêts, le permis devrait être déposé d’ici six à huit semaines. La date de début des travaux est en revanche, dans l’état actuel des choses, impossible à déterminer, parce qu’elle dépend du mode de financement du projet, dont le montant global est estimé entre 2,5 et 3 millions d’euros.
privés ou publics ?
En clair, cette nouvelle infrastructure pourra-t-elle être subsidiée via Infrasports et dès lors réalisée selon la réglementation propre aux marchés publics (comme cela avait du reste été le cas lors de la construction de l’Académie) ou le marché sera-t-il privé ? À Sclessin, on a décidé d’attendre, étant entendu que la première solution permettrait de faire baisser la facture et que la deuxième permettrait de raccourcir les délais. Quoi qu’il en soit, les travaux ne débuteront pas avant le mois de septembre prochain.
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